« Au commencement, un simple échange de lettres entre un homme et une femme. Lettres parfois mondaines, quelquefois tragiques, souvent amoureuses. Mais toujours pleines d’humour.
Elle, c’était une actrice célèbre, Mrs Stella Campbell, dotée en plus de son talent d’interprète d’une plume acidulée.
Lui, c’était Bernard Shaw, le grand dramaturge (Prix Nobel de littérature en 1925) adulé par le « tout Londres ».
Leur échange a duré 40 ans. Il commence à la fin du XIXeme siècle, la Reine Victoria est toujours impératrice des Indes, la guerre des Boers a éclaté. Il s’achève avec la mort de Béatrice Stella Campbell, en 1940, pendant la débâcle des alliés et l’entrée des allemands dans Paris.
Cette correspondance, mise en espace par Jérôme Kilty, est devenue en français grâce à Jean Cocteau, qui n’a eu de cesse de dialoguer ces lettres, un véritable objet théâtral.
C’est un mélange savamment dosé d’humour british, féroce et jubilatoire, de tragédies intimes et de grandes tragédies du monde. Cette période en est riche et ces deux esprits bien dans leur temps en ont pris toute leur part.
Marcel Maréchal sera ce vieil irlandais : charlatan et comédien, pacifiste et végétarien tel que Bernard Shaw se définissait lui-même… Il a la finesse et la virtuosité qu’il faut pour nous faire ressentir tout le pathétique que masque son facétieux cabotinage de clown.
Quant à Francine Bergé, elle a l’élégance et le sens de la dérision qu’il faut pour exprimer la causticité raffinée de cette star londonienne.
Et quand Stella Campbell se retrouve au crépuscule de sa vie, sans pathos ni grandiloquence, elle nous fait toucher cette âme blessée qui s’éteint presque en s’excusant. »
Régis Santon
Dépêchez-vous, dépêchez-vous, car je crois que cela se termine le 31 octobre Humour, émotion, grâce. Francine Bergé pétille comme une coupe de champagne devant Marcel Maréchal qui nous ravit par sa justesse. N'hésitez pas c'est à consommer sans modération.
Dépêchez-vous, dépêchez-vous, car je crois que cela se termine le 31 octobre Humour, émotion, grâce. Francine Bergé pétille comme une coupe de champagne devant Marcel Maréchal qui nous ravit par sa justesse. N'hésitez pas c'est à consommer sans modération.
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