Quand Christian Paccoud est en scène, serrant son accordéon sur son cœur, on se croirait transporté sur les flancs d’un volcan en éruption. Il nous renvoie nos angoisses, nos peurs, nos espoirs avec une force tragique qui balaie tout sur son passage. Pas un moment de faiblesse, pas de repos. Il ne nous lâche pas. C’est un bloc insoumis et ravageur. Ayant la pratique du théâtre, il rajoute à son tour de chant une dimension lyrique exceptionnelle. Vous allez penser que j’exagère, je ne crois pas, je suis interprète et je crois savoir où est le feu. Dans les mots, dans les notes, dans les yeux, il est totalement possédé par son chant. Vous l’aimerez.
Francesca Solleville
C’est une voix et un accordéon inséparables. C’est comme une chanson qui durerait deux heures. C’est le rituel des bravos qui est balayé et cède la place aux textes qui s’ouvrent sur le malouvrier, la malenfance, le malamour et le malaumonde qu’une blanche anarchie vient éclairer.
C’est un spectacle qui n’a besoin de rien d’autre qu’un plateau, même petit, trois ou quatre projecteurs et des gens qui écoutent. Quelquefois, quand c’est possible, un chœur d’une trentaine d’amateurs vient ponctuer l’énorme utopie qui nous caractérise.
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