Cold Blood

À partir de 12 ans.

• Théâtre d’illusions et de jeux d’échelle

Objet chorégraphique non-identifié ? Performance cinématographique ? Expérience théâtrale multimédia ?

Le spectacle Cold Blood, créé par la chorégraphe Michèle-Anne De Mey et le cinéaste Jaco Van Dormael, est un peu tout cela à la fois. Des mains agiles dansent dans un paysage miniature et emportent le spectateur aux frontières de la vie et de la mort.

Filmées et projetées en direct sur un grand écran, elles animent un « micro-monde », théâtre d’illusions et de jeux d’échelle propre à éveiller les sensibilités. La virtuosité technique de ces « nano-danses » est mise au service d’une grande subtilité émotionnelle et portée par une bande son exceptionnelle : Schubert, Lou Reed, Nina Simone, Richard Wagner, David Bowie…

Mais c’est au-delà du dispositif que Cold Blood touche le spectateur au cœur : en exposant la vie dans ce qu’elle a de plus fragile et de plus essentiel.

• Un voyage poétique

Cold Blood poursuit l’expérience initiée par le bouleversant Kiss & Cry la saison dernière. Entre rêve et réalité, la pièce nous plonge au cœur d’un monde où les mains deviennent astronautes, où l’on fait des claquettes sur Fred Astaire avec des dés à coudre, où du bout des doigts on marche sur la lune.

L’idée de départ touche l’humanité tout entière : quelle mémoire conservons-nous des êtres qui nous ont aimés, constitués et qui ont disparu de notre monde. Mais la magie de ce spectacle tient dans sa forme narrative si singulière. Celle d’un film qui se tourne et se projette simultanément dans l’espace-temps théâtral, à partir de la création in vivo d’un nanomonde où de simples mains deviennent des personnages dansants au beau milieu de paysages miniatures.

Est-il possible de ne danser qu’avec les mains ? La réponse est oui. En partant de l’expérience bouleversante de Kiss & Cry, objet scénique à la poésie indomptable, le collectif tend à s’appliquer la même méthodologie de travail mais en l’approfondissant davantage encore afin d’aller plus loin dans la part « vivante » du spectacle. Cette fois-ci, chaque partie du corps, chaque détail, joue son rôle et prend son importance.

En bousculant toutes les échelles de grandeurs et leurs différentes dimensions, le spectacle vient chercher et montrer ce qui est invisible au spectateur. Cold Blood est alors un voyage singulier qui aborde avec l’élégance de la poésieles souvenirs que nous chérissons et que nous emportons lorsque nous passons de la vie au mystère. Saisis par sa puissance émotionnelle hors norme, nous sommes invités à accorder de notre temps à l’essentiel pour entendre la vie dans ce qu’elle a de plus infime.

Quelle est la dernière image que l’on voit quand on s’en va ? Pour y répondre il y a la danse, de la danse pure, rien que de la danse.

• La presse

« Cold Blood, un spectacle tout public où le merveilleux côtoie le fantastique.» Marie-José Sirach, L'Humanité

« Le collectif Kiss & Cry interroge les derniers instants de l'existence. Virtuose. » Manuel Plolat Soleymat, La Terrasse

« Autour du thème de la mort, un spectacle de haut vol dont la grâce et la subtilité n'oublient jamais le contact avec le public. Emotion et humanité dans l'art trouvent, avec Cold Blood, une incarnation saisissante. » Rosita Boisseau, Télérama

« Dans le maniement de leurs décors lilliputiens, comme dans l'usage de leurs mains, les performeurs, à la dextérité hors pair, suivent un ballet cadencé (...) Mais la beauté des mots ne serait rien, ou si peu, sans la poétique des images. D'univers en univers, Michèle Anne De Mey et Jaco Van Dormael ne reculent devant rien et récréent, avec la même inventivité, un orage, une galaxie, une forêt, une ville bombardée, le décollage d'une fusée, et même le « Boléro » de Béjart (...) Du grand art, en un tour de main. » Vincent Bouquet, Les Echos, 16 janvier 2019

« Une grande réussite, un véritable tour de force... La danse est omniprésente, comme cœur affectif de l’œuvre, et comme grammaire de base, la fameuse nanodanse, cette danse du bout des doigts, nous émerveille. » Le Soir