Présentation
Notes de Dominique Boivin
Utilisant un langage qui mêle danse et gestuelle héritée de la pantomime, ce spectacle, présenté comme un journal intime, a l'apparente divagation d'une féerie revisitée par un psychanalyste facétieux. Avec beaucoup d'humour et de légèreté, Dominique Boivin pose un regard ironique et amusé sur le monde.
Mes états d'âme!
J'aurais pu écrire mes états d'âne
Conte sur moi!
Ma mémoire?
Imbriqués, mes souvenirs se choquent. Sans liaisons apparentes, les images, les
sensations et les états d'âme se succèdent et forment une fresque baroque.
Mes protons, en forme de haricots, dansent une comédie musicale, coiffées de perruques
rouges!
Les êtres?
Toujours délicieux. C'est une véritable recherche ethnographique. Observation de mes
semblables.
"La langue tirée peut, dans certaines circonstances, plus érotiques, fonctionner
comme un appel plutôt qu'un rejet. Un examen plus attentif de ces signes souligne leur
nature particulière". Je privilégie souvent le nombre des danseurs aux décors ou
aux costumes trop luxueux. J'imagine aujourd'hui huit danseurs sur scène. J'ai montré
mon intérêt avec le Cabaret notamment, pour les corps et les âges différents. Je
continue!
Par rapport au travail précédent?
"J'aime et reste attaché à notre état d'esprit. Je suis fidèle au désordre
apparent. Un journal intime est une suite de sensations, maximes, pensées, métaphores,
observations, critiques, observations, critiques, observations, notées les unes à la
suite des autres. La question du désordre ne se pose pas.
Je souhaite aboutir à une matire d'histoires, un Pollock" d'histoires.
J'imagine tout de suite des individus autonomes (petites planètes) mais néanmoins
reliés entre eux. Je compare immédiatement ce "réseau" aux souvenirs et
états d'âme: un tissu "intérieur". Donc, au lieu de l'effacer, cela m'incite
à le reconnaître et le mettre en scène.
Avenue des Maréchaux 16007 Angoulême