Conversations pour chaises électriques

Paris 11e
du 15 avril au 29 mai 2004
1H10

Conversations pour chaises électriques

Un bureau poussiéreux éclairé par le halo d'une ampoule, deux gratte-papier assis sur des chaises électriques. On coche des formulaires en attendant que les chaises se déclenchent. Jusqu'au jour de la grande panne…

Une aimable foirade entre Kafka et le Brazil de Terry Gilliam
La mise en scène

Un modèle réduit de société
Nuit d'encre, collectif de jeunes auteurs

Un univers clos délimité par le halo d’une ampoule électrique. Deux bureaux hors d’âges assortis de deux chaises électriques de type courant. Bureau de gauche : M. Uno. Bureau de droite : M. Due.

On coche des cases sur des formulaires, on surveille l’ampoule de façon obsessionnelle, on relève le compteur, on vit dans la vénération de l’Electricité Centrale, on attend que les chaises électriques se déclenchent…

Jusqu’au jour de la grande panne, du noir complet. Plus de courant, plus de lumière. A quoi servent les chaises maintenant que l’électricité est coupée ? Uno et Due sont-ils morts… ou immortels ?

L'arrivée du dépanneur, dans sa combinaison immaculée, finira de précipiter ce petit monde dans la folie…

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La mise en scène de Conversations pour chaises électriques joue la carte de la comédie et de l'absurde.

Créant un univers à la frontière entre réalité et fantastique, la scénographie cherche du côté du cinéma expressionniste, du noir et blanc d’avant-guerre. Elle s’inspire également du film Brazil de Terry Gilliam.

Les films de Chaplin, Le procès de Kafka et Welles ont été des sources d’inspiration précieuses pour nourrir le jeu des acteurs. La gestuelle, le langage particulier de Uno et Due contribuent à la véracité de ce microcosme décalé et bizarroïde.

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" Avec Conversations pour chaises électriques, j’ai voulu créer un modèle réduit de société, basé sur des règles farfelues mais parfaitement cohérentes. Un petit monde à la fois absurde et rigoureusement vrai, qui tourne bon gré mal gré, avec ses règles de fonctionnement, son langage original, sa structure hiérarchique, ses phobies, ses petites manies, sa petite religion... 

Puis je me suis amusé à tout faire dérailler, à pulvériser les fondements de ce microcosme et à observer la réaction des personnages qui l’habitent. "

Alexis Ragougneau

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La pièce est montée dans le cadre de Nuit d'encre, une structure créée par Ghislain Lemaire et Alexis Ragougneau, deux auteurs et comédiens liés par un parcours théâtral commun.

Nuit d'encre est un véhicule de recherche, d'écriture et de création. Sa zone d'exploration : la frontière entre le réel et l'irréel, là où le fait avéré est difficile à croire, là où l'irrationnel vient s'immiscer dans la réalité.

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11, rue du Général Blaise 75011 Paris

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  • Bus : Saint-Ambroise à 105 m, Chemin Vert - Parmentier à 198 m, Voltaire - Léon Blum à 333 m
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Aktéon
11, rue du Général Blaise 75011 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 29 mai 2004

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