À partir de 6 ans.
Spectacle à l’usage des grandes et petites personnes ! De notre nature sauvage à notre nature domestiquée, Dans le ventre du loup explore et interroge notre désir de repères et de confort. Transportés entre cauchemars, danse et fantaisie, vous serez, nous l’espérons, pétris d’angoisse et de plaisir à la sortie.
De Marion Lévy, chorégraphe subtile et observatrice délurée de nos comportements quotidiens, on peut attendre le meilleur. Après s’être penchée avec humour sur notre sommeil (En somme !, en 2009), la voici qui pose son regard aiguisé sur le conte le plus moralisateur qui soit, Les Trois Petits Cochons. L’histoire de ces trois personnages amenés à « choisir entre le principe de plaisir et celui de réalité », selon le psychanalyste Bruno Bettelheim, renvoie à des sentiments éternels : la peur de l’extérieur, le désir de sécurité, la tentation de l’insouciance.
Pour le mettre en scène et en gestes, la fondatrice de la compagnie Didascalie a choisi de faire interpréter les cochons par trois femmes symbolisant différentes étapes de la vie. Quant au loup, il s’incarne dans le corps ambivalent du comédien zoomorphe Cyril Casmèze, manière de questionner dans le même temps, l’air de rien, les rapports masculin-féminin.
Après une collaboration avec Fabrice Melquiot pour En somme !, c’est avec l’auteure Marion Aubert que le spectacle s’élabore. Appuyé sur un va-et-vient constant entre mouvements, mots, chansons, images projetées et même langue des signes revisitée, le spectacle réveille notre part d’enfance par une parole qui touche directement au cœur du jeune public – mais aussi celle de l’humanité. Emblématique du parcours de Marion Lévy, le résultat est une création originale au croisement du théâtre, de la danse et des arts de l’image.
Chorégraphe : Marion Lévy.
Par la Cie Didascalie.
Isabelle Calabre
« L’histoire des Trois Petits Cochons est souvent lue comme une leçon un peu triste. Elle nous raconte qu’il nous faudrait nous construire dès notre enfance en briques bien épaisses, sinon le monde aurait raison de notre jeunesse et de notre joie. Mais si les briques sont trop solides, nous risquons de rester enfermés dans nos propres précautions. » Marion Lévy
« Cette variation poétique imaginée par la chorégraphe Marion Lévy s’amuse des clichés modernes sur notre quête matérialiste. » Le Parisien.fr
« Une création originale qui plonge les petits et grands dans l’enfance et diffuse un message d’humanité. » France Culture
« La danse de Marion Lévy est énergique et l’ensemble est enchanteur sur les chansons pop et acidulées (dont celles de Piers Faccini). On est très vite transporté par cette relecture du conte. Car c’est une relecture qui a du sens. Marion Lévy pose de vraies questions de société dans son spectacle. » Scèneweb
« 50 minutes de charme espiègle pour petits et grands enfants. » Webthea
« Les enfants aiment et suivent cette histoire très divertissante et pleine d’humour, où il est question de loup, de moutons, de chasseur… Attention, ici on inverse les rôles, comme le font les enfants, lorsqu’ils jouent entre eux. Dans la prairie, la nouvelle s’est répandue, le loup est mort et… c’est une brebis qui se propose pour le remplacer. A peine sa peau de loup enfilée, celle-ci dévore une autre brebis. Les enfants s’amusent de ces rebondissements imprévus, on entend avec plaisir leurs réactions (et leurs rires) dans la salle, preuve qu’ils apprécient. Toutes les questions posées dans ce conte, sur l’identité, la méchanceté, etc… sont autant de clés d’entrée pour les adultes, qui savourent aussi ce moment de théâtre. La mise en scène joue avec l’espace et la taille des personnages, qui varie : la tête du loup devient géante, son ventre, disproportionné, devient un gros ballon lumineux, où les ombres prennent forme. En sortant, parents et enfants sont tous d’accord, c’est très bien ! » Lamuse.fr
« La scénographie offre des moments magiques. Lignes pures, lumières bleutées, projections. Les maisons sont comme faites de ses papiers plissés que l’on trouve dans les paquets de biscuits. Elles se plient et se déploient dans des accordéons immenses, créant des niveaux et offrant des cachettes où les cochonnes se blottissent, se tapissent et puis font réapparaître une gambette ou un museau. Le castelet semble inspirer la scénographie. Dans ce décor, on peut s’ébaudir, ou rêver sur des musiques douces empruntées parfois au folk américain. La lumière joue sur les parois, crée des ambiances : angoisses, liesse, efforts : il faut passer par tout cela pour grandir. Un joli spectacle qui donne envie de « danser maintenant » ! Les Trois Coups.com
« La chorégraphe Marion Lévy a apprivoisé les mots, à moins que ceux-ci ne l'aient séduite. En l'occurrence, ceux de Marion Aubert, qui réinvente le conte anglo-saxon des Trois Petits Cochons dans une version féminine. Les trois gorets deviennent ici trois jeunes danseuses dont la maîtresse de ballet se transforme en louve dévorante. Dans un décor léger de papiers ondulés, les tempéraments des filles s'expriment délicieusement par la danse. Facétieusement hédoniste, la plus jeune invite le public à lui offrir des gestes ; la deuxième, tout en arabesques éthérées, goûte la paresse ; l'aînée, animée d'une énergie carrée, semble avoir les plans de sa solide maison chevillés au corps. » Télérama
3, place du 11 Novembre 92240 Malakoff
Voiture : Périphérique, sortie Porte de Vanves ou Porte Brancion puis direction Malakoff Centre-ville.