George vit son grand drame de jeunesse. Un déluge existentiel incontrôlable qui lui impose l'inertie. Vivre parmi les autres, s'affranchir d'une famille, devenir adulte, tout ce qu'il visualise comme un brouillon complexe fait d'errance et dépourvu de sens, il ne le désire plus.
Au matin, George refuse l'aide de sa petite-amie, Maglia. Le soir venu, il se noie dans une telle confusion d'esprit, qu'il fuit intégralement dans la rêverie. Dans son appartement, lieu de réclusion, il invoque son grand-père défunt et le questionne.
Les personnages se livrent tour de rôle. Les faiblesses et imperfections de chacun apparaissent. C'est un espace de solitude large qu'ils comblent ensemble et agrémentent d'une existence idéale. Enfin, l'heure est au départ, George s'en va traverser les mers la poursuite d'une relation.
De drôles d'oiseaux, c'est ça, des cataclysmes espérés, des désirs latents d'absolu, la hargne de dépasser une condition humaine banale et misérable. La liberté de la parole transpire de ces tableaux.
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