Viré à deux reprises de France Inter (en 96 pour « inhumanité » et en 2010 pour « outrage à chef d’état peu enclin à l’autodérision »), Didier Porte privilégie désormais la scène comme terrain d’expression de son incurable mauvais esprit, tout en continuant d’officier comme chroniqueur hebdomadaire sur RTL, Médiapart et Arrêt sur images, et mensuel, dans La revue de presse de Paris Première.
Après une brève période de dépression consécutive à la non réélection (scandaleuse !) de celui qui fut sa muse pendant près de dix ans, Didier a retrouvé espoir au vu du tsunami de normalité qui a submergé l’espace public depuis le 6 mai 2012, et qui laisse augurer du pire, c’est à dire du meilleur (de son point de vue).
C’est donc avec allégresse et détermination qu’il s’est immédiatement attelé à l’écriture d’un spectacle flambant neuf dont le titre, cela ne vous aura pas échappé, n’est pas exempt d’un certain volontarisme. Ceux qui l’ont vu parlent d’une œuvre d’une puissance subversive inconnue à ce jour et dont le capitalisme financier mondialisé ne devrait pas se remettre. Alléchant n’est-ce pas ?
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