« Quand les chiens se dévorent entre eux, vérifie toujours que la pire chienne assise à la table, c’est toi »
Œil de bitch et plume au napalm, égorgeuse de réputations, serial killeuse de carrières, Doris Wallis promène sa plume assassine dans la presse people anglaise, drapée dans un esprit de répartie qui fait les personnages de théâtre inoubliables, et régnant sans ambage sur une cour de quatre personnages aussi serviles que drôles.
L’écriture de Ben Elton, jubilatoire, libérée, surprend le spectateur sans relâche jusqu’à la dernière image. On devine quelques beaux fantômes, Oscar Wilde, les Monty Python, Ab-Fab, Bette Davis…
Comédie anglaise déjantée à la construction imparable, Doris Darling est une farce kitsch'n bitch sur les ravages comiques de la vanité humaine. Une pépite habilement botoxée par Marianne Groves pour rendre pleinement justice à la force moderne de cette pièce créée en 1991 à Londres.
The show must go on… Mais que ne ferait-on pas pour son petit quart d’heure de célébrité ?
Vous n’étiez jamais allez au théâtre !
Doris Wallis est un épouvantable personnage. A bitch. « Silly Cow », disait Ben Elton dans son titre original. Une méchante, haineuse, rageuse, injuste, ravageuse, dévastatrice, ignoble… Une merveilleuse salope. Côte de carne grillée sur son lit de piment de Cayenne. Tentation bien trop grande pour qu’une gourmande comme moi sache y résister. Et lorsque le steak au poivre enchaîne sur, non pas une, mais quatre cerises sur le gâteau, ce serait tout simplement un péché de ne pas succomber !
Donc, pour résumer cinq ans en quelques lignes, le projet Doris Darling est né sous l’égide d’un triple coup de foudre. Marianne Groves déniche un texte sur les étagères d’une librairie anglaise. Jean Robert-Charrier glisse la traduction dans sa valise à l’occasion d’un voyage lointain. Marianne Sergent endosse le rôle avec une santé inégalable... Amélie Etasse, Eric Prat, Yannick Laurent, Thierry Lopez la rejoignent. Et Jean-Claude Camus dit oui.
Happy dinguerie. C’est tout le sens de notre travail, et qu’on ne s’y trompe pas, ça va être du sport. Vous en dévoiler plus serait gâcher votre plaisir de spectateurs, car Doris Darling est, aussi, une comédie à suspense… Bette Davis le disait mieux que quiconque : « Fasten your seat belts. It’s gonna be a bumpy night ! »
Marianne Groves
« Jubilatoire ! (…) La mise en scène au couteau de Marianne Groves est servie par un quatuor de comédiens remarquables (dont l'irrésistible Eric Prat), entourant une extravagante et dévastatrice Marianne Sergent. » Télérama
« Délicieusement détestable » Vogue
« Un petit chef d'œuvre de méchanceté déjantée. Cette comédie joyeusement hargneuse signe le retour de Marianne Sergent, une légende du One-woman-show. Plus remontée que jamais, la comédienne atteint ici des sommets dans l’outrance et la provoc… A côté d’elle, Les Foresti, Lemercier et autres Roumanoff ne sont que des oies blanches pour matinées enfantines. La Sergent est de retour, attendez-vous à en prendre pour votre grade. » Paris Match
« Exceptionnel de drôlerie. » Pariscope
« Brillante et libérée. » Toutelaculture
« On frôle la perfection. » Sortir à Paris
17, rue René Boulanger 75010 Paris