Née d’une rencontre entre la chorégraphe étoile Carolyn Carlson et les deux créateurs d’Electronic Shadow, Naziha Mestaoui et Yacine Ait Kaci, cette performance d’un nouveau type se lit comme un poème visuel et sonore sur la relativité de nos perceptions.
La scène prend vie par la gestuelle unique de Carolyn Carlson, l’espace devient l’écho du corps, les costumes gigantesques la peau d’une image en mouvement perpétuel.
Le temps et l’espace se plient et se déplient dans un cycle éternel dont la durée du spectacle est une tranche perceptible. Trois grandes parties, trois cycles : le monde hérité, celui de la création de la nature, de l’arbre qui pousse au cataclysme, le monde fabriqué, celui de l’humanité, la ville et la civilisation, et enfin le monde imaginé, sans limites, celui de l’art et de la transcendance, le divin en chacun de nous.
Un miroir à l’échelle de la scène double la vision et modifie la perception d’une performance qui se joue sous plusieurs angles. Scénographie du corps, chorégraphie des images, mise en scène de l’espace, les arts s’entremêlent dans le reflet d’une époque.
Chorégraphie : Carolyn Carlson et Electronic Shadow
Chorégraphie et interprétation : Carolyn Carlson
Scénographie et image : Electronic Shadow
Musique : Nicolas de Zorzi
1, square du théâtre 14200 Hérouville Saint-Clair