Dans La peur des coups de Courteline et dans Par la fenêtre de Feydeau, on touche à l’essence même du couple au-delà de l’époque et du milieu. On touche au passionnel et donc à l’intemporel. On touche au drame, mais on rit… parce qu’on rit de soi.
Courteline et Feydeau : encore du boulevard avec des portes qui claquent et des amants dans les armoires !
Non ! Pas si simple !
Dans La peur des coups de Courteline et Par la fenêtre de Feydeau, il n’est pas question de satire des petits bourgeois et de leurs travers ; il est question du couple et de la difficulté de vivre ensemble quand la jalousie s’en mêle. La jalousie qui rend la vie insupportable à Emma qui « n’a pas ça à se reprocher ! », à Hector qui en est réduit à déjeuner seul, à Aglaé qui se demande si elle pourra revoir sa mère, aux bonnes qui valsent et même au chat...
De vrais drames ?
Mais non ! des comédies, des comédies humaines écrites par de fins psychologues, Courteline et Feydeau génies de l’écriture théâtrale, reflet de la vie qu’il ne faut surtout pas prendre au sérieux.
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris