Quels fantasmes peut-on s’inventer d’un pays à l’autre ? Et comment revient-on à la réalité quand celle-ci nous saute aux yeux par surprise ? C’est l’histoire d’une tendre amitié qui vacille et d’un pays qui s’effondre. À partir de 10 ans.
À partir de 10 ans.
« C’est peut-être pour la première et la dernière fois que je peux enfin vous raconter l’histoire de mon ami : notre rencontre, sa disparition et ce qui risque de nous arriver à tous très très bientôt… »
Quels fantasmes peut-on s’inventer d’un pays à l’autre ? Et comment revient-on à la réalité quand celle-ci nous saute aux yeux par surprise ? C’est l’histoire d’une tendre amitié qui vacille et d’un pays qui s’effondre.
« On se rencontre dans une école d’été et je devrai ronger mon frein avant qu’on se retrouve enfin : retourner m’ennuyer au travail, contrer l’administration pour te rendre visite dans ton pays et surtout bourrer l’impatience en comblant mon imaginaire de toutes les merveilles qui me rappellent ton pays que j’adore. Et permets-moi encore d’ignorer toutes les rumeurs qui courent sur ton pays et contaminent le mien, jusqu’au dernier moment, juste avant la catastrophe. »
Notre Personnage gravite autour d’une mappemonde lumineuse, en étendant une constellation d’objets qui disent son imaginaire et parlent du pays de son Ami. Le jeu se veut toujours honnête et en adresse directe au public, mais il s’empreint d’oralité et d’hésitation grâce à un dispositif narratif trouble : on ne saurait pas dire ce qui est réel, ce qui est inventé, ce qui est vécu ou ce qui est joué, si c’est l’histoire d’un personnage joué par une actrice ou bien l’histoire de l’actrice qui se cache derrière un personnage. À l’image du Personnage qui se met à nu, les artifices techniques se bricolent sans se cacher, rendant poreuse la frontière avec l’imprévu et l’accident, jusqu’à croire que le dénouement de l’histoire aura débarqué sans prévenir.
Vassia Chavaroche & Pauline Darcel
« Une « petite forme » à la fois studieuse et foutraque, qui flirte avec le café-théâtre et le jeu de piste. On pense aux pièces de Marie Ndiaye et à cette écriture travaillant les déséquilibres de la parole. » Marianne
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris