Emily Loizeau, pianiste émérite, ajoute à ses qualités de musicienne, celles d’auteur-interprète, avec une plume toute personnelle, empreinte de sensibilité et de sensualité, agrémentée d’humour, voire d’insolence.
Je ne sais pas choisir
Quand je veux mourir le mercredi matin
Je me dis que ça peut attendre jeudi matin...
Comme le dit la chanson qui donne son titre à son premier album, Emily Loizeau est venue de « l'autre bout du monde ». Après une enfance passée à se dérouiller les doigts sur des gammes, une adolescence à batailler sur les partitions de Schubert, Emily Loizeau s’essaie au théâtre avant de choisir définitivement la chanson après une rencontre avec Jean-Louis Foulquier, directeur des Francofolies de La Rochelle. Elle gagne des prix et autofinance une première maquette jusqu’à sa signature chez l’éditeur parisien Fargo.
Emily Loizeau entame une nouvelle tournée avec son dernier opus, La Souterraine qui sort à l’automne 24. Elle revient sur scène avec un son plus rock, des titres électriques, et son interprétation toujours intense et puissante.
Comme un prolongement naturel de ses précédentes chansons, l’autrice-compositrice-interprète écrit sur notre société ébranlée par les dérèglements climatiques et impactée par les crises économiques, politiques et sanitaires. Les thèmes sont forts et parfois alarmants mais les mots et la musique sont baignés de l’espoir éperdu de réagir face à ces urgences du monde.
Entourée de ses fidèles musiciens, elle joue de son piano préparé et chante avec maestra et nuance. Tout simplement beau !
"Emily Loizeau tempère la dérision pour privilégier une proximité ténue. Une platine disque, des vieux vinyles et un écran accaparent la scénographie. Le public en redemande. Il n’a pas tort." Libération
15, rue des Blancs Manteaux 75004 Paris