Françoise Renard, alto
Frédéric Norel, violon
Denys Viollet, violoncelle
et Ravi Prasad, chant, flûte, percussions
Ce fut tout d’abord l’écriture de «Mythia, la symphonie indienne », œuvre dans laquelle Ravi Prasad fait le pas vers la musique écrite tout en conservant l’origine de sa tradition orale.
Puis, la rencontre avec la chorégraphe Régine Chopinot qui fut séduite par le personnage et lui demande de venir animer des ateliers au «Ballet Atlantique ». Elle lui propose ensuite un duo en lever de rideau de sa nouvelle création « Les Quatre Saisons » ; cette collaboration donne naissance à « Chant de Lune ». Ravi Prasad a toujours eu une conscience aiguë du rapport du corps à l’espace. Il recherche ainsi une harmonie entre la séduction opérée par le son et l’élégance du mouvement.
« Lorsque Ravi Prasad est venu pour la première fois dans la compagnie pour animer un atelier sur la voix et le souffle, la résonance avec le travail mené au Ballet Atlantique a été immédiatement évidente. Sa façon de relier certaines parties du corps aux différents éléments, de les faire vibrer par le souffle, sa conception de la transmission qui mêle si étroitement pédagogie et invention, nous ont déjà mis au diapason. Très vite l’idée - et l’envie - de collaborer sur une création suivie ». Régine Chopinot
Entre-Deux est un pont entre deux traditions, un métissage dont la sobriété et la poésie laissent place à une scénographie moderne et spontanée.
Cette création est un chemin. Une suite de tableaux reliés émotionnellement les uns aux autres, une théorie paysagiste que le voyageur découvre de son compartiment, ne sachant plus distinguer, bercé par les rythmes des roues d’acier, entre le monde qui défile et sa rêverie. Neuf étapes composent ce voyage effectué dans l’allégresse et l’enthousiasme. Il y a quelque chose de profondément joyeux et de proprement inouï dans la musique de Ravi Prasad.
Inouï : tel qu’on n’a jamais rien entendu de pareil. Elle touche l’âme par sa fraîcheur, comme une musique des premières aubes, évidente et prodigue, et tellement en connivence avec le mystère.
O. Bailly
15, rue du Retrait 75020 Paris