39, rue Descartes. 8 janvier 1896. 17h30. Verlaine est seul chez lui quand un jeune journaliste fait irruption.
Intrigué par son cynisme, le vieux poète est prêt à répondre à ses questions. Mais le journaliste n’a aucune question : il a des réponses.
Deux poètes, égaux en vers mais contre tous,
Dans l’éternel Paris, où se jouent tant de scènes,
Sont entraînés par des rancunes anciennes à de nouvelles disputes
Que seuls apaiseront le désir et l’ivresse.
« Et tout le reste est littérature ! » Verlaine
Intéressant mais pas mal de points faibles. Pas du tout d'accord avec les avis ci-dessous; Vincent Marbeau est un peu stéréotypé dans ce rôle de provocateur, finalement pas si convaincant. Il y a beaucoup plus de profondeur et de subtilité chez Jonathan Kerr qui doit pourtant défendre le rôle d'un Verlaine moins gâté par l'auteur que le jeune prodige. Quant au texte, il est irrégulier, de bons passages inspirés, mais un parti-pris d'une approche très démonstrative (comme la mise en scène), qui n'était pas nécessaire pour faire passer l'idée d'une passion tout en excès ... c'est plutôt l'inverse qui se produit, et le démonstratif finit par atténuer le message. Rimbaud génial et fou, Verlaine lyrique et sentimental. Lequel est le plus humain, ou le plus divin ? Dieu a parfois des ratés, mais c'est ce qui fait son charme!
Une mise en scène dynamique, un texte porté par des acteurs "possédés" par leurs personnages, et une palme spéciale à Vincent Marbeau qui incarne avec justesse le rôle titre ; une jolie surprise que cette pièce et ce lieu intimiste !
Un texte enlevé, piquant truffé de bons mots joué par deux très bons comédiens habitant magnifiquement la scène. Une mention spéciale pour Vincent Marbeau réellement habité par son personnage et faisant vivre un Rimbaud plus vrai que nature.
Pour 3 Notes
Intéressant mais pas mal de points faibles. Pas du tout d'accord avec les avis ci-dessous; Vincent Marbeau est un peu stéréotypé dans ce rôle de provocateur, finalement pas si convaincant. Il y a beaucoup plus de profondeur et de subtilité chez Jonathan Kerr qui doit pourtant défendre le rôle d'un Verlaine moins gâté par l'auteur que le jeune prodige. Quant au texte, il est irrégulier, de bons passages inspirés, mais un parti-pris d'une approche très démonstrative (comme la mise en scène), qui n'était pas nécessaire pour faire passer l'idée d'une passion tout en excès ... c'est plutôt l'inverse qui se produit, et le démonstratif finit par atténuer le message. Rimbaud génial et fou, Verlaine lyrique et sentimental. Lequel est le plus humain, ou le plus divin ? Dieu a parfois des ratés, mais c'est ce qui fait son charme!
Une mise en scène dynamique, un texte porté par des acteurs "possédés" par leurs personnages, et une palme spéciale à Vincent Marbeau qui incarne avec justesse le rôle titre ; une jolie surprise que cette pièce et ce lieu intimiste !
Un texte enlevé, piquant truffé de bons mots joué par deux très bons comédiens habitant magnifiquement la scène. Une mention spéciale pour Vincent Marbeau réellement habité par son personnage et faisant vivre un Rimbaud plus vrai que nature.
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