De curiosités métissées en emprunts réciproques, les danseurs hip hop, acrobates, équilibristes conjuguent leurs spécificités pour développer un art hybride.
Mélange des genres et valse des étiquettes qu’ils ont reçus en héritage au hasard de leurs parcours, pour que la technique ne soit que la grammaire d’un lexique corporel au service de l’expression d’un propos.
Avec cette création, le Collectif prolonge des questionnements entamés dans ses précédentes pièces et s’interroge sur les thèmes de la mémoire, de l’amnésie, de l’histoire individuelle et collective et de la construction identitaire.
Comment se construire quand l’histoire officielle efface les traces de nos passages ? Comment se situer dans une époque qui écrit sur du sable ?
« Alliant équilibres circassiens, précision du geste et souplesse noueuse, Mathieu Desseigne invente une danse qui chahute les repères orthonormés, frôle sans cesse la rupture et la chute. En face, le hip-hop agile et musclé de Nabil Hemaïzia tantôt défie, tantôt dialogue, libérant sa révolte d’une salve éperdue ou cherchant un appui solidaire. » Gwénola David, Danser
« Au-delà de l’exploit, plus loin que la beauté, ici le moindre frémissement du corps fait sens et c’est magnifique ! » La Provence
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