L'épouse d'Antoine d'Ormesson est atteinte de la maladie d'Alzheimer. La confrontation de la maladie et de ses conséquences lui a inspiré la composition de ce drame lyrique qui se déroule en un acte unique.
" J'ai écrit ce drame parce que cette maladie est un véritable drame, que vit mon épouse et que je vis tous les jours. Je pense que la musique est une langue universelle, capable de faire comprendre ce que je ressens. " Antoine d'Ormesson
En collaboration avec Brigitte de La Chauvinière, il a établi un livret sans concession, véritable cri d'amour, pour attirer l’attention sur cette maladie. La soirée sera placée sous la présidence du Docteur Olivier de Ladoucette, Président de l'Ifrad. L’intégralité des fonds récoltés sera reversée à la recherche pour contrer l'actuelle carence de la médecine face à ce fléau.
Et que la nuit commence se veut au profit d'une grande cause. Construit sur une histoire vraie, son créateur a cherché " à articuler la musique, de telle façon qu'elle soit consciente à chaque instant de sa fonction au service du drame " , reprenant les considérations d’Alban Berg à propos de son célèbre opéra Wyozceck.
L’opéra a été conçu, écrit et composé dans l'idée d'une représentation simple. Il fait appel à un orchestre réduit à 16 instrumentistes au lieu des 72 traditionnels. Cette formation sera présente sur scène, constituée de deux pianos aux fonctions harmoniques, de bois, de vents, de cordes et de quatre timbales. Disposé en demi-arc de cercle, l’orchestre permettra aux interprètes et au récitant d’évoluer à l'intérieur de cette géométrie. Ce nouveau concept permettra d’offrir une vision complète au public, le sensibilisant davantage.
L'idée de remplacer tous les récitatifs de l'ouvrage, même chantés, par un récitant, permet de faire évoluer plus rapidement l'action psychologique et dramatique. Cela incitera le spectateur à prendre d’autant plus part au déroulement de l’opéra. Cette modicité montrera également que la représentation de cet ouvrage peut être envisagée sur des scènes autres que celles d’Opéras. Cela répond à un souhait du créateur : permettre à la musique de venir jusqu’aux mélomanes des quatre coins de la France, sans qu’ils aient à se déplacer.
Orchestre placé sous la direction de Didier Seutin.
28 rue Saint-Dominique 75007 Paris