Que ne ferait-on, pour trouver une place sur terre ? Une comédie sur la place et l’identité que chacun se cherche ici-bas...
« Prenez-moi pour qui vous voulez, prenez-moi chez vous, je vous en prie, je serai ce que vous voulez, un mâle, une femelle, un poisson rouge, un pékinois… »
Dans un décor allégorique, où le cercle devient symbole de la place conquise, deux hommes, A et B nous font face.
Chacun tient un cerceau autour de son ventre ; pantins dérisoires, ils croient ainsi protéger leur espace vital contre leur domestique Pégase, et les Autres du dehors... Pourtant, une cartomancienne, C, parvient à se glisser entre eux. S’ensuivent des situations plaisantes où la méfiance est détrônée par la malice et la tentation.
L’imbroglio comique est à son comble lorsqu’arrive D, l’illuminée. Elle demande le partage d’une place, où elle puisse s’occuper de ses vers à soie, son unique passion. Et voilà que sa grâce naïve fait craquer les frontières :
A, l’inflexible, se laisse toucher, B le jouisseur s’émeut, et C la séductrice, abat ses meilleures cartes.
L’instinct du territoire va-t-il céder à l’instinct d’amour ?
Une comédie multiculturelle et pluridisciplinaire. Être là est jouée par des comédiens de différents pays. Cette variété culturelle met en valeur les thèmes de la pièce, touchant aux diverses formes de communication avec l’autre.
Être là, c’est aussi un ensemble de créations dans différents domaines artistiques. La musique est composée par les membres cosmopolites du groupe Polymorphoses. La toile qui sert de décor au spectacle, a été peinte par une artiste chinoise.
Une problématique au cœur de l’actualité. A notre époque, le rapport à l’autre, dans le contexte du « territoire défendu », est un sujet brûlant. Être là remet en cause la question de l’exclusion, de l’identité, du droit à la reconnaissance sociale.
Le comique : ressort du jeu et de l’émotion. Dans Être là, la gravité du sujet est allégée par l’humour. Le comique naît de la rencontre des personnages, tour à tour dominants ou dominés, ridicules ou émouvants, perdus dans le paradoxe de leur quête obsessionnelle.
Oui, c'est une pièce très intéressante, plein de surprises.
Chaque année, nous attendons avec impatience la nouvelle pièce de Sylvain Hinglais, notre auteur préférée. Comme d'autres attendent le printemps, nous espérons les nouveaux bourgeonnements de son imagination fertile. Que nous réserve-t-elle cette année, avec la troupe du Pierrot Lunaire ? Sans toujours plus d'humour, malgré le sujet inusable qui la tourmente : les relations entre humains qui se croisent et ne se comprennent pas toujours.
Oui, c'est une pièce très intéressante, plein de surprises.
Chaque année, nous attendons avec impatience la nouvelle pièce de Sylvain Hinglais, notre auteur préférée. Comme d'autres attendent le printemps, nous espérons les nouveaux bourgeonnements de son imagination fertile. Que nous réserve-t-elle cette année, avec la troupe du Pierrot Lunaire ? Sans toujours plus d'humour, malgré le sujet inusable qui la tourmente : les relations entre humains qui se croisent et ne se comprennent pas toujours.
15, rue du Maine 75014 Paris