Un grand spectacle autour de 30 fables jouées, chantées et chorégraphiées sur des musiques baroques et classiques. La cour du Roi Soleil transposée à la Cour de Noble le lion. Notre immense fabuliste témoin d'une époque : le Grand Siècle. Un mariage entre Théâtre et Musique.
Le projet
La Fontaine, poète et séducteur
La presse
Divertissement théâtral, musical et chorégraphique autour des fables de La Fontaine.
Relire les 12 livres des Fables et retrouver la saveur des mots, l'élégance de la langue et la richesse des dialogues - tenter, vainement, de trouver un fil conducteur parmi ce mélange de genres, de versifications, de rythmes, à partir de ces histoires complètes et souvent contradictoires - Sélectionner trente fables, que j'aime - Les ordonnancer en quatre parties distinctes en privilégiant le thème d'un roi monarque absolu - Rechercher un cadre sonore et visuel - Choisir les musiques, baroques de préférence, pour accorder la magie des fables au langage instrumental et vocal d'un baroque triomphant et festif - Composer quelques notes pour les poser sur des paroles de La Fontaine - Réunir l'équipe qui livrera, je l'espère, un acte d'amour, un prétexte au divertissement des comédiens et des spectateurs.
" J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique " La Fontaine
Homme de fêtes et de salons, courtisé et courtisan, homme à femmes, ce conteur brillant était aussi un observateur éclairé et sans complaisance de la nature humaine. Il ne jugeait pas, il se livrait à des démonstrations savoureuses ou cruelles; son auditoire, sous le charme, en tirait sa propre leçon de chose. L'humour, l'ironie, la virtuosité, s'opposent au conformisme et atténue les maximes.
Son désir de séduire, de plaire, est un trait qui étaye nos intentions de construire un spectacle qui évoquera le grand siècle avec ses fêtes musicales, ses danses, ses chants, ses costumes, ses "manières".
" Je n'appelle pas gaieté ce qui excite le rire, mais un certain charme, un air agréable qu'on peut donner à toutes sortes de sujets, même les plus sérieux. " La Fontaine
Sous le règne de Louis XIV toute la vie sociale était organisée autour des privilèges et du bon vouloir du roi. Tout en essayant lui-même d'en profiter, La Fontaine condamne ce système qui favorise une minorité. Il dénonce, à travers ses fables, les défauts de la Cour. Avec des constats souvent opposés - et c'est normal, car la réalité est contradictoire - les animaux reproduisent les rapports entre le roi et les courtisans, les fortunés et le petit peuple.
Ce n'est pourtant pas son ironie critique qui écarte le fabuliste de la Cour, mais plutôt ses liens d'amitié et de fidélité pour Fouquet. Alors même qu'il fut le protégé de la duchesse d'Orléans, de Madame de la Sablière, apprécié de tous et de la Favorite, il ne put obtenir aide et attention du roi : un des plus beaux esprits du grand siècle a été tenu à l'écart de cette Cour où toute la vie culturelle et artistique était concentrée.
Ainsi, en conjugant "Arts Florissants" et "Miracle des Fables", nous rêvons d'une réconciliation posthume : celle d'un immense poète avec son roi, protecteur des Arts et des Lettres.
Christian Grau-Stef
" Ce vrai spectacle de fête - joyeux et plein d'humour - enchante les enfants (à partir de 7-8 ans) comme les adultes. " Agence France Presse
" Très vite, la langue est apprivoisée, le sérieux des textes tourné en dérision… et dès la sixième fable, on se retrouve en terrain connu : les mots claquent, des courtisans courtisent, un roi tyrannise, et cela devient une fête comme annoncé. " Télérama
" Le plus grand, le plus beau des spectacles jamais réalisés autour de Jean de La Fontaine, ses Fables, et le Grand Siècle. Un bonheur ! " France Soir
" Une trentaine de tableaux vivants, mimés, chantés et dansés… une éclatante vitalité, un humour détonnant et une gaieté contagieuse sur de somptueuses musiques de l'époque. De quoi faire rire et sourire un public très divers, même les jeunes collégiens ou lycéens, nombreux dans la salle… un vrai régal ! " Le Dauphiné Libéré
18, boulevard Saint-Martin 75010 Paris