Fados

du 16 au 21 février 2010

Fados

Une semaine consacrée à la nouvelle génération d’artistes, venus spécialement du Portugal ou résidents en France, pour chanter le Fado, ce chant nostalgique de marins, saupoudré de saudade, de tango et d'un zest de bossa-nova.

Une semaine consacrée à la nouvelle génération d’artistes, venus spécialement du Portugal ou résidents en France, pour chanter le Fado, ce chant nostalgique de marins, saupoudré de saudade, de tango et d'un zest de bossa-nova.

  • Calendrier

Mardi 16 février 2010 à 20h30 - Bevinda
Mercredi 17 février 2010 à 20h30 - Sofia Ribeiro
Jeudi 18 février 2010 à 19h30 - Amélia Muge
Vendredi 19 février 2010 à 20h30 - Carina Salvado
Samedi 20 février 2010 à 19h30 - Maria Teresa
Dimanche 21 février 2010 à 15h30 - Cinda Castel

  • Le fado, au coeur du Portugal

Comme son cousin espagnol flamenco, le fado n’est pas une musique que l’on pratique à la légère. Reflet des soubresauts du cœur et de l’âme, le genre réclame de ses interprètes, fadistas, un investissement aussi total qu’une religion. Face à eux c’est tout le peuple du Portugal qui communie et vibre aux résonances de leurs chants, le plus souvent empreints de nostalgie, de saudade et pétri de ce sentiment que nul n’échappe à son destin, le mot fado vient du latin fatum, destin.

Né au XIXè siècle, le fado aura attendu les débuts professionnels dans les années 40 de la chanteuse Amalia Rodrigues pour obtenir ses lettres de noblesse et se faire connaître à l’étranger. Durant toute sa carrière l’aura et la voix de la diva éclipsent toutes les autres à tel point qu’hors du pays on imagine que le fado ne se conjugue qu’au féminin singulier. Lorsqu’Amalia Rodrigues disparait, le 6 octobre 1999, le Portugal pleure sa reine, l’état décrète un deuil national de trois jours et les lisboètes se pressent en masse à ses obsèques.

Dans les années qui suivent aucun artiste ne peut reprendre à lui seul ce lourd héritage, mais les frontières du fado semblent s’ouvrir tout en gardant une certaine constance. L’instrumentarium du fado est invariablement composé d’une guitare portugaise au son cristallin, d’une guitare rythmique et d’une basse acoustique et le genre se greffe difficilement aux autres. Les rares tentatives de remix ou de rock fado sont morts nés, tout juste s’ils s’aventurent parfois dans les terres du jazz.

C’est vers la fin des années 90, surtout grâce à la France, qu’un développement nouveau voit le jour, avec l’arrivée d’une série impressionnante de jeunes chanteuses de qualité. Ces interprètes possèdent des approches esthétiques différentes, populaires ou raffinées, emphatiques ou intimistes mais perpétuent tous un art qui ne se satisfait pas d’approximation et ne livre de sentiments qu’entiers.

  • Artistes

Bévinda, figure emblématique du nouveau Fado, nous offre un tour d’horizon des plus beaux titres de sa carrière. Depuis Fatum, son premier album, où elle incarne le Fado traditionnel et la saudade de sa voix chaude et poignante, jusqu’au récent Luz, où à la gravité de la tradition se mêle une écriture musicale et poétique contemporaine. .

Sofia Ribeiro a grandit à Porto. Après un parcours dans le Jazz, la Bossa Nova ou la musique improvisée, la chanteuse a décidé de retrouver ses racines en se replongeant dans le chant des marins, pour nous offrir un Fado traditionnel.

Entre Fado et racines africaines, la voix d’Amelia Muge chante les traditions rurales du Portugal et les poètes lusophones sur un fond de souvenirs d’enfance africaine.

Le trio Carina Salvado fait vibrer en chantant la saudade, la tendresse, les petites histoires du quotidien et redonne à cette musique portugaise toute sa sensibilité. Au-delà des frontières et des clivages esthétiques, ce trio mêle avec brio le Fado à toutes les envies musicales pour un résultat prenant.

Avec sa simplicité et son chant envoûtant, Maria Teresa voyage à travers tous les territoires de la lusophonie du Portugal au Brésil en passant par le Cap Vert et l’Angola.

Nous clôturons cette semaine avec la chanteuse Cinda Castel, qui, de sa voix éprise de ses racines, chante le Fado accompagnée par un duo de musiciens dans la pure tradition fadiste de Lisbonne.

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Informations pratiques

Théâtre 13 - Glacière

103A, bd Auguste Blanqui 75013 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Restaurant
  • Métro : Glacière à 186 m
  • Bus : Glacière - Auguste Blanqui à 121 m
  • Accès : par le mail au 103A, bvd Auguste Blanqui ou par la dalle piétonne face au 100, rue de la Glacière

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Plan d’accès

Théâtre 13 - Glacière
103A, bd Auguste Blanqui 75013 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 21 février 2010

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