Deux œuvres qui ont en commun le mythe du Diable, mais prenant sous la plume de leurs auteurs respectifs des visages inattendus. Ecrites à soixante ans d’intervalle, ces deux pièces présentent sous des aspects musicaux extrêmement différents des similitudes dans leur façon de traiter le sujet avec humour et délirant.
Une pièce en un acte, d'une savoureuse facture qui nous remet en présence des personnages qui jalonnent l’histoire de Faust, l’œuvre de Goethe puis celle de Gounod. Tenant du vaudeville, cette satyre nous offre un truculent pastiche musical et théâtral.
Quinze ans après, Méphisto est banni et déchu par Satan son maître pour n’avoir pas réussi à posséder l’âme de Marguerite. Il trouve enfin, devant le triste spectacle d’un couple qui s’ennuie, l’occasion de recouvrer ses pouvoirs malfaisants. Cependant la mémoire lui fait défaut, au fil des ans ses formules sataniques se sont émoussées !
Fantaisie lyrique de Claude Terrasse.
On retrouve ici tous nos personnages de façon plus anonymes. La scène se passe quelque part entre le paradis et l’enfer….
Aux enfers, il y a Méphisto qui subitement, veut obtenir la rédemption des damnés dont il a la charge, mais ceux-ci n’y tiennent pas vraiment ! Et lui-même s’apprête à trouver l’Amour en la personne d’une naïve et charmante Séraphine…. Mais Dieu le Père veille à ce que cette farce s’achève à sa convenance « il faut toujours s’adonner à ce pourquoi l’on est né » tonne le galop final !
Opéra comique d’Isabelle Aboulker.
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris