Les mots de Sara Llorca se conjuguent à la musique de Benoît Lugué qui chante la douceur et la rudesse qui font le jeu du duo père-fille.
Un long poème d’amour, une conversation virtuelle entre une fille et son père.
Cordélia rêve : son père la convoque prestement. Il veut savoir combien elle l’aime. Elle bégaie. Il se fâche. Elle le quitte. Plus tard, elle apprend qu’il est malade. Elle part à sa recherche. Elle le retrouve dans les bois, seul, égaré. Il semble ne pas la reconnaître.
Le personnage de Cordélia, en référence à la fille de Shakespeare, est déployé en une reine des temps modernes, un clown féminin libéré des carcans sociaux. Elle interpelle son père, célèbre avec lui le Théâtre qui les unit. Ça et là, on entend quelques vers tirés du Roi Lear, ainsi que la voix du père, absent du plateau, qui parle à sa fille, présente sur la scène.
Les mots de Sara Llorca se conjuguent à la musique de Benoît Lugué qui chante la douceur et la rudesse qui font le jeu du duo père-fille.
107, rue de Paris 94220 Charenton le Pont