Présentation
préambule
La presse
Avec un papillon sur l'épaule et un harmonica dans la poche , cet homme là prend la parole comme on enfourche un vélo, en roue libre parfois, en danseuse souvent, avec la fierté des humbles, il nous raconte sa vie et la nôtre avec tout l'humour et la poésie qu'il faut pour en rire et parfois en pleurer.
Chaque nuit, cet homme rêve, cauchemarde, gesticule, tombe. Chaque matin, enfin, faudrait connaître lheure quil est quand il tombe, la machine se remet en route, doucement, inlassablement, puis saccélère. Dans cet espace nu, sans mur, lhomme saccroche au fil de sa vie et voudrait pousser la porte. Il se rappelle son chien, sa mère, la mouche, son père, son frère, les moutons bruns avec de grandes cornes très compliquées et dans un bel élan de santé, se promet quil va sortir, rire, chanter et que la situation changera. Mais il ny a pas de porte, pas de mur à pousser, seulement les murs du Théâtre, et nous sommes tous avec lui sur ce plateau, dans ses rêves, nos rêves, sa musique qui se faufile, pauvre, blessée, essentielle. Cette parole est la nôtre; elle résonne, murmure. Cest une parole fière, une parole entière et brisée, une parole enfouie en chacun de nous, sous les mots, sous les voix, et qui au détour dun moment du Théâtre, ¨à la dérobée¨ devient le lieu dune présence au monde.
Il y a des textes comme ça qui au bout de vingt ans n'ont pas pris une seule ride et on peut jurer qu'ils tiendront encore longtemps le coup ; celui-ci rend d'une belle façon, la parole à ceux qui ne l'ont plus. " (Le Figaro - janvier 98)
"Une pièce de Philippe Madral (prix de l'Humour Noir). Un homme seul en scène s'accroche à son univers onirique. Mélange subtil de rêve et de réalité. Noir au début, noir à la fin, le talent très plastique de Marc Feld fait le reste." (Fluide Glacial - mai 98)
"Dans un espace nu et aveugle, le comédien habite ce personnage de Philippe Madral jusqu'à l'obsession. Halluciné et résigné à la fois, il parle. Un texte et un comédien superbes, éclairés par Jean-Michel Hugo, scénographiés par Philippe Plancoulaine et mis en scène par Marc Feld." (La Provence - juillet 97)
"Parlant de lui, cet homme intense parle de nous. Dans le lieu clos du Théâtre, le souffle de l'auteur, la magnifique présence de l'acteur et la pertinence de la mise en scène font pénétrer la réelle lumière du monde."(La Marseillaise - juillet 97)
Ce personnage prend la parole comme on enfourche un vélo, tantôt pédalant furieusement, tantôt se laissant aller en roue libre. Emportés par la force du texte et la puissance d'évocation de Sylvain Thirolle , on rit avec lui. Remarquable, il relève avec brio le défi posé par ce texte écrit comme on parle " (La Voix du Nord - octobre 98)
" Sylvain Thirolle réalise une véritable prouesse d'acteur menant avec intelligence et générosité le récit, tantôt angoissant, tantôt amusant. Accompagné d'une pertinente mise en scène minimaliste, il parvient à transmettre l'âme de son personnage qu'il humanise à souhait. " ( L'Union - novembre 98)
"Il y a un peu de Gogol dans ce personnage campé à la perfection par Sylvain Thirolle." (La Liberté de l'Est - février 99)
"Servi par un texte sobre et magnifique, où résonne chaque mot, Sylvain Thirolle excelle dans l'interprétation noire et quasi folle de ce personnage. Un spectacle à découvrir très rapidement." (Métropolis - juillet 99 )
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