Garras de Oro (Self-Fiction III)

du 25 au 26 juillet 2013
1h30

Garras de Oro (Self-Fiction III)

Ciné-concert. Imaginez-vous un film sud-américain de 1926 où l’Oncle Sam regarde la carte de la Colombie avec convoitise avant d’en arracher le Panama de ses longues griffes dorées ? C’est Garras de Oro, ovni cinématographique longuement interdit, qui renaît à l’église Saint-Eustache, le temps d’un ciné-concert proposé par un jeune ensemble musical, Le Balcon, qui revendique toutes les audaces. Dans le cadre de Paris Quartier d'été.

Ciné-concert. Dans le cadre de Paris Quartier d'été.

  • Du réalisme magique à l’autofiction

Imaginez-vous un film sud-américain de 1926 où l’Oncle Sam regarde la carte de la Colombie avec convoitise avant d’en arracher le Panama de ses longues griffes dorées ? C’est Garras de Oro, ovni cinématographique longuement interdit, qui renaît à l’église Saint-Eustache, le temps d’un ciné-concert proposé par un jeune ensemble musical, Le Balcon, qui revendique toutes les audaces.

Qui a jamais entendu parler de Garras de Oro ? Mystérieusement conçu par des anonymes, scandaleusement – et brièvement – projeté, précipitamment retiré par la censure dans toute l’Amérique latine puis disparu pendant plus d’un siècle, ce film-brûlot qui réapparaît aujourd’hui n’a rien perdu de son étrangeté. Sommes-nous devant un film de revendication colombienne conçu après l’indépendance du Panamá ? Ou est-ce un subtil artefact de propagande américaine dirigé contre Theodore Roosevelt ?

« C’est précisément l’ambiguïté de cet objet cinématographique et surtout de l’objet historique qui m’attache à ce projet. Je me sers de cette ambivalence pour faire ressortir des attitudes que je sens présentes dans la quotidienneté de la Colombie d’avant et d’après la perte du Panamá au début de siècle : la non-mémoire, l’indifférence, une certaine soumission envers les États-Unis, la peur. Être à la recherche de son histoire est-il un destin qui fait partie de l’essence du colombien, comme un geste pur de liberté ? », écrit le compositeur colombien Juan Pablo Carreño. Pour ce projet, il a fait appel au cinéaste colombien Luis Nieto, qui a reconstitué certaines scènes et ajouté des images contemporaines qui s’intègrent à l’oeuvre d’origine.

Initiateur d’une “musique disjonctive”, “où différents plans sonores peuvent se déplacer en parallèle et en opposition”, Carreño a imaginé avec l’ensemble Le Balcon une soirée de ciné-concert où musique instrumentale, illustration narrative, manifeste politique et interrogation sur l’identité nationale se croisent, se complètent et se répondent.

  • Générique

Ciné-Concert : Garras de oro (Self-Fiction III), pour soprano, contre-ténor, orgue, guitare électrique, ensemble sonorisé et dispositif électronique.

Franz Liszt (1811-1886) | Michaël Levinas (né en 1949)
Lénore, mélodrame pour voix et ensemble

Michaël Levinas
Appels, pour ensemble instrumental sonorisé Juan Pablo Carreño (né en 1978)

Musique : Juan-Pablo Carreño
Vidéo : Luis Nieto
Direction musicale : Maxime Pascal

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Spectacle terminé depuis le vendredi 26 juillet 2013

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