Gouverneurs de la Rosée

du 4 octobre au 11 novembre 2001

Gouverneurs de la Rosée

Attention Spectacle annulé. Manuel, jeune Haïtien,  après avoir passé quinze ans à travailler à l’étranger, rentre au pays natal . Il retrouve son village natal dévasté par la sécheresse et rongé par la haine qui divise les familles. L’accession à la propriété a engendré rancune, colère et effusion de sang. 

 
Ce spectacle est annulé

Présentation
Note d'intention
Parcours de la compagnie du Théâtre Noir

Ce roman publié en 1945 est considéré aujourd’hui comme appartenant au patrimoine littéraire universel.
Gouverneurs de la rosée nous conte l’histoire de Manuel, jeune Haïtien, qui après avoir passé quinze ans à travailler à l’étranger, rentre au pays natal avec le désir de retrouver ses racines, sa famille, sa terre, son peuple. Mais Manuel retrouve son village natal dévasté par la sécheresse et rongé par la haine qui divise les familles. L’accession à la propriété a engendré rancune, colère et effusion de sang. Son expérience en pays étranger fut l’occasion pour lui d’une prise de conscience de la nécessité d’une lutte sociale et collective. Il tente alors de secouer la passivité parce que « c’est traite la résignation, c’est du pareil au même que le découragement. ».
La volonté agissante de Manuel, Bienaimé et Délira Délivrance, sont à l’image de ce peuple prompt aux lamentations et aux récriminations, prompt aussi à abandonner son sort à la volonté du ciel : « La terre est dans la douleur, la terre est dans la misère, alors le seigneur, c’est le créateur de la douleur, le créateur de la misère. »
A l’étranger, Manuel a appris à ne compter que sur l’initiative individuelle et la participation collective pour transformer une société. Pour lui, « ce qui compte, c’est la rébellion et la connaissance. » Manuel va alors tenter de redonner à chaque homme sa dignité en le rendant responsable de sa terre et de ses actes, en faisant de chacun le « Gouverneur de la Rosée », c’est à dire le maître de la terre et de l’eau.

Haut de page

C’est par refus de l’ignorance, du mépris, de l’anéantissement, que j’ai réalisé en 1975 l’adaptation de Gouverneurs de la rosée de Jacques Roumain. Ce spectacle m’offrait alors la possibilité d’affirmer la présence d’un homme debout, animé d’une rage agissante et d’une grande foi dans l’avenir de son peuple.
Aujourd’hui, il s’agit, avec la reprise de cette pièce qui a fait l’unanimité auprès d’un public national et international , de permettre aux spectateurs de se rassembler afin de découvrir ou de redécouvrir cette oeuvre.
Les nombreux personnages qui s’agitent et conversent au milieu d’un décor sobre, soleil et arbre, nous rappellent les authentiques paysans des Antilles, enracinés à la terre, à leurs croyances, à leur misère. Les tableaux qui défilent sont des fresques de la vie quotidienne avec tout ce qu’elle comporte de sensibilité, de douleur, de poésie. La lutte des classes est accentuée par les images désopilantes de la misère. Il y a aussi la lutte entre le bien et le mal, entre l’obscurité et la lumière. Les seuls triomphateurs sont ces de Gouverneurs de la rosée, ces maîtres de la terre et de l’eau dont le défaitisme se mue en force, en puissance génératrice.

Benjamin Jules-Rosette

Haut de page

La Compagnie Benjamin Jules-Rosette Théâtre Noir axe son travail depuis son origine (1975) sur un thème principal : la Négritude telle qu’elle est véhiculée par des auteurs contemporains des pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) francophones aussi divers que Aimé Césaire, Georges Desportes et Edouard Glissant (Antilles), Nadine Fidji (Réunion), Léopold Sédar Senghor, Cheikh Hamidou Kane et Amadou Lamine Sall (Sénégal), et Tchicaya U Tam’Si (Congo)...
Troupe itinérante constituée d’acteurs d’origine antillaise et africaine, elle a pour vocation de faire connaître les oeuvres de la littérature noire francophone.
Depuis sa création en 1975, elle s’est produite et a présenté plus d’une vingtaine de créations en Métropole, aux Antilles, en Europe, en Afrique et en Amérique du Nord.
En ayant son propre lieu de diffusion pendant plus de dix ans, la compagnie a pu travailler en direction des associations, des écoles et des comités d’entreprises, tout en poursuivant son travail de création. A partir de 1989, la compagnie a donné la priorité à son activité cinématographique avec la réalisation de films courts destinés à faire connaître les poètes et écrivains des pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique). Depuis 1995, elle est revenue à ses activités théâtrales avec des spectacles en France, au Burkina-Faso, au Sénégal et au Canada. Durant la saison 2000-2001, la compagnie Théâtre Noir était en résidence à Sarcelles.

Haut de page

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Vingtième Théâtre

7, rue des Plâtrières 75020 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Ménilmontant
  • Bus : Henri Chevreau à 66 m, Julien Lacroix à 190 m, Pyrénées - Ménilmontant à 392 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Vingtième Théâtre
7, rue des Plâtrières 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 11 novembre 2001

Pourraient aussi vous intéresser

- 27%
Eva Rami - Va aimer !

Pépinière Théâtre

Exit

Ferme du Buisson

4211km

Studio Marigny

Si tu t'en vas

La Scala Paris

Spectacle terminé depuis le dimanche 11 novembre 2001