Un week-end pour s’immerger dans la sonorité profonde et chaude du violoncelle dans tous ses états, de Bach à la création la plus contemporaine. Second rendez-vous avec Victor Julien-Laferrière, l’un des plus brillants jeunes violoncellistes de l’Ecole française pour cette fois-ci un parcours en quatre temps : lui aussi, comme Truls Mørk la veille, débute son voyage par Beethoven et ses lyriques douze Variations pour l’instrument puis aborde le continent du romantisme avec Mendelssohn avant de faire un grand pas dans le temps jusqu’à l’automne 1960 où le compositeur anglais Britten, inspiré par sa récente rencontre avec Rostropovitch, décida de lui dédier une pièce.
Le jeu de l’interprète russe couplé à la tessiture de son instrument, si proche de la voix humaine, devint un « matériau » musical de prédilection qui lui inspira quelques-unes de ses plus belles pages chambristes de la fin de sa vie. Enfin, une perle contemporaine avec cette courte page, Lieux retrouvés, composée par Thomas Adès (né en 1971), où est convoquée une écriture des plus illustratives pour traduire l’idée de la nature.
Au programme
Beethoven Douze variations pour piano et violoncelle
Mendelssohn Sonate pour violoncelle et piano n° 2 op. 58
Britten Sonate pour violoncelle et piano op. 65
Adès Lieux retrouvés, pour violoncelle et piano
15, avenue Montaigne 75008 Paris