H to H remplace les mots du titre de la chanson de David Bowie, « Ash to ash » pour la lettre qui garde le phonème en français. Des cendres aux cendres. Mourir pour renaître. Le sens premier est retenu, mais caché derrière le deuxième sens : H de l'hommage et H de l'héritage. H to H rend grâce à Pina Bausch, La Ribot, Kafka, Beckett et Deleuze, comme formateurs et porteurs d'un discours qui devient, par emprunt, celui du performer.
Rendre hommage à ceux qui ont fait de leurs discours une traduction du « leur moi » personnel, duquels je suis l'héritier. On n'emprunte que ce qui est déjà « empreinte » en nous. La traduction par un corps masculin féminin dans son écart invente ici une sorte de figure qu'on pourrait appeler « transgenre », quelqu'un qui cherche un devenir à travers l'agencement de son individualité et ses multiplicités. Si c'est tellement difficile, être « comme » tout le monde, c'est qu'il y a un affaire de devenir.
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