Hektor s’inspire du cinéma muet burlesque du début du 20ème siècle. En quête de liberté, il est poursuivi par d’invisibles forces de l’ordre quand il tente de pénétrer dans un espace qui ne veut pas de lui. Sans raison, des interdictions illogiques ne cessent de faire irruption dans son quotidien. Les objets les plus simples deviennent agressifs (une tente quechua, une cabine de photomaton, des chiens de salons,...). Il cherche ses marques dans un monde incohérent qui n’a aucune intention de l’accueillir. Ses réactions maladroites sont joyeusement déconcertantes.
Sa naïveté le protège de la violence et du mépris. Au cynisme ambiant, au fonctionnement implacable de nos sociétés il oppose son utopie indéboulonnable. Son absence de méfiance, sa crédulité généreuse questionne notre rapport au monde.
106, rue Brancion 75015 Paris