Henri IV le bien aimé

Nominations Molières 2011 dans les catégories meilleur spectacle du secteur privé et, pour J. F. Balmer, meilleur comédien et Maxime d'Aboville meilleur comédien dans un second rôle.

• Henri IV, le bon roi

Henri IV, le seul Roi dont « le peuple ait gardé la mémoire », un Roi hors du commun, un visionnaire, grand pacificateur, dont la « dernière folie », sa passion amoureuse pour une beauté d’à peine 15 ans, aura failli porter la guerre dans l’Europe entière et lui coûtera la vie. Ce sont les dernières années du règne de Henri IV que nous découvrons ici et Daniel Colas nous entraîne dans un tourbillon d'intrigues et de fomentations toutes plus machiavéliques les unes que les autres. Son travail est très respectueux des faits historiques et se révèle à la fois pédagogique et transgressif.

• Le pouvoir sous toutes ses formes

Alors qu’aujourd’hui, le monde entier est troublé par le fanatisme religieux, l’intolérance et le terrorisme, et que plane la sourde menace de nouvelles guerres de religions, peut-être est-il bon d’évoquer à la scène la mémoire de ce fondateur de la liberté des cultes et de la tolérance, qu’était « le bon Roi Henri ». Mais ce qu'interroge fondamentalement Daniel Colas, dans cette nouvelle mise en scène, c'est le pouvoir. Mais de quel pouvoir s’agit-il vraiment ? Le pouvoir politique ou bien celui du désir ? Daniel Colas questionne tout ces aspects : désir, fantasme, adultère, religion, guerre, tolérance,... sont au coeur de son propos.

• La presse en parle

 " Après une Charlotte Corday réussie, il (Daniel colas) donne avec Henri IV le bien-aimé une fresque rigoureuse quant aux faits, et jubilatoire pour les comédiens.(...) Jean-François Balmer, un géant de l'art dramatique. Il donne à son Henri une ampleur shakespearienne. " Le Figaro.fr