Higelin enchante Trenet

• Un voyage illuminé et chaleureux

Pour Jacques Higelin, Charles Trenet, c’est une histoire qui ne date pas d’hier. A 10 ans déjà, il chantait, accompagné de son père au piano, le « tout Trenet » à l’entracte dans les cinémas de banlieue (il y avait à ce moment-là des entractes sans pop-corn mais avec des attractions). Le temps a passé, ils ne se sont jamais quittés. La filiation ne fait, à vrai dire, aucun doute.

« Je ne suis qu’un grain de poussière, un fils du soleil et du vent », c’est pour cela qu’Higelin enchante si bien Trenet. Il marche sur sa route qu’il fait sienne, il bouscule, il transforme, et nous entraîne dans un jardin extraordinaire fait d’irrévérence et d’impertinence qui auraient enchanté le fou chantant.

De surprise en surprise, il se ballade en compagnie de Trenet, il vague dans les fleurs et dans les prés, il saute sur son piano pour donner rendez-vous au soleil et à la lune, il remonte le ressort du diable qui, lorsqu’il surgit de sa boîte, danse une farandole délirante. C’est joyeux comme il convient, drôle à mourir, surtout quand il raconte son premier rendez-vous avec son héros de jeunesse.

Il y a un respect fou dans l’irrespect, ce n’est pas Trenet, tant mieux, ce qui compte c’est la rencontre, c’est l’esprit, c’est le bonheur de chanter, la fraîcheur et la malice. Bien l’bonjour Monsieur Trenet, bien l’bonjour Monsieur Higelin ! Que les gardiens du temple ne s’effarouchent pas, l’émotion est au rendez-vous. On embarque enchantés sur ce bateau étonnant, cap sur le jardin, le sien, le leur, le nôtre. Sans doute ne l’avait-on jamais visité de si près !

Doux dingue, poète loufoque et généreux de la chanson, Higelin fou rockant rend un hommage décoiffant au fou chantant.

• La presse

« Higelin transcende, désarme Trenet, lui offrant une cure de jouvence pour une soirée exceptionnelle en émotion. » La Factory 

« Higelin, extraordinaire d’insolence et de respect, d’indécence et d’amour, rend un génial hommage à Trenet. » La Montagne