Dans un jardin, une arrière cour, deux hommes parlent. Jack et Harry échangent de petites répliques, banales, des phrases qu'ils laissent en suspens : le temps qu'il fait, leur première rencontre il y a quelques mois, la visite de la femme de Jack la semaine dernière, les gens en général. Ils sont très attentifs à ne rien dire de personnel, à ne rien laisser échapper qui ressemble à une confidence. Enfin, ils quittent leurs chaises que viennent occuper Kathleen et Marjorie, deux femmes sans âge...
A travers un dialogue élusif et de longs silences, David Storey reconstitue le climat d'oppression et l'univers clos de la maison de santé psychiatrique dont ces personnages sont les pensionnaires.
Traduction d'Azel Carr.
« Home est une réussite. Les dialogues, le rythme, les intonations, le mystère tranquille et sans concessions de la situation : tout est là pour nous rappeler l’univers à la fois chantant et désespéré de Samuel Beckett. Le double attelage inattendu Bouquet-Palmade et Desarthe-Karsenti sont les épatants et émouvants héros de cette voltige. » Le Parisien
« La pièce est saisissante car elle renvoie à Beckett ou Ionesco pour la plongée métaphysique doublée de clownerie, elle parle de solitude, d’inadaptation, de souffrance. Elle est en cela universelle et contemporaine. Gérard Desarthe a dirigé ses camarades de manière hallucinante. Ils sont tous remarquables. Des âmes en souffrance qui n’ont pas peur de leurs larmes. Des êtres très humains. Nos frères. » Le Figaro
« Une magnifique poésie se dégage de ces cinq personnages, prisonniers d’un hôpital psychiatrique. Il y a de la dérision et de l’humour. Les cinq comédiens abordent leurs personnages avec le grain de folie nécessaire dans des compositions éblouissantes. » Sceneweb
« Home parle de ceux qui n'ont plus d'identité sociale. Des reclus. Des enfermés. Des âmes sans domicile fixe. C'est poignant. Très elliptique. Cela nous parle encore. Cela dit quelque chose des rejetés de la vie, de la souffrance mentale et métaphysique. Cela parle de solitude. On pense à Beckett, et à Ionesco pour la clownerie désespérée. On pense à Pascal aussi : ils sont embarqués, nous sommes embarqués. Et lescomédiens sont admirables » Le Quotidien du Médecin
D'accord on comprend petit à petit que l'on se trouve dans un lieu où la raison n'a pas droit de cité, mais si les personnages peuvent être enfermés dans ce lieu comme dans leur problèmes psy, pourquoi donner aussi peu de sens à leurs échanges même incohérents ? Spectacle ennuyeux de part en part, les acteurs n'arrivant pas à insuffler un quelconque élan à cette pièce vide de sens (ou alors il m'a vraiment échappé). Mais qu'est ce qui a bien pu motiver Gérard Desarthe à monter cette pièce et les autres acteurs à la jouer avec lui ?
Excellents comediens excellents acteurs excellent texte. J'ai beaucoup aime. Je viens de l'etranger et j'adore les choix de theatre de l'oeuvre
triste soirée, triste équipe d'acteurs un peu mous et manquants de conviction pour entrainer le public dans leur monde; d'ailleurs, personne n'a réussi à rire avec eux. Peut mieux faire, oui,c 'est certain. On attend les prochains spectacles. Pourtant, au théatre de l'oeuvre, c'est presque toujours excellent.. ll y a des exceptions...
Triste anniversaire. Représentation ... annulée.
Pour 7 Notes
D'accord on comprend petit à petit que l'on se trouve dans un lieu où la raison n'a pas droit de cité, mais si les personnages peuvent être enfermés dans ce lieu comme dans leur problèmes psy, pourquoi donner aussi peu de sens à leurs échanges même incohérents ? Spectacle ennuyeux de part en part, les acteurs n'arrivant pas à insuffler un quelconque élan à cette pièce vide de sens (ou alors il m'a vraiment échappé). Mais qu'est ce qui a bien pu motiver Gérard Desarthe à monter cette pièce et les autres acteurs à la jouer avec lui ?
Excellents comediens excellents acteurs excellent texte. J'ai beaucoup aime. Je viens de l'etranger et j'adore les choix de theatre de l'oeuvre
triste soirée, triste équipe d'acteurs un peu mous et manquants de conviction pour entrainer le public dans leur monde; d'ailleurs, personne n'a réussi à rire avec eux. Peut mieux faire, oui,c 'est certain. On attend les prochains spectacles. Pourtant, au théatre de l'oeuvre, c'est presque toujours excellent.. ll y a des exceptions...
Triste anniversaire. Représentation ... annulée.
j'ai beaucoup aimé, pourquoi, parce que l'on sourit du début à la fin malgré la gravité du sujet, parce que les comédiens sont excellents, tous les cinq.On ne s'ennuie pas, BRAVO à l'auteur.
Un beau spectacle, qui prend son temps, magnifiquement interprété par ces clowns tristes. Les failles se font jour doucement, et ce qu'on a cru n'est pas forcément la réalité. Pauvre humanité, se dit-on, dans cette institution, comme au-dehors.
Les acteurs sont tous très bons, rien à redire de ce côté là mais le sujet n'est pas facile .. la folie revet toutes sortes d'aspects à l'infini ... la tristesse est palpable , pas de doute , alors on ressort un peu triste nous aussi ...
les acteurs sont bons, pas de problème de ce côté là, mais je rejoins un avis précédent: je n'ai pas compris la finalité de la pièce et c'est vrai, je me suis ennuyée. De plus, les fauteuils au balcon sont extrêmement inconfortables.
Sans intérêt
Très belle pièce pleine d'humanité. A se demander lesquels sont les plus fous, ceux qui sont dehors ou ceux qui sont enfermés. Les acteurs sont tous très bons.
bon jeu d'acteurs dans des registres auxquels ils ne nous ont pas habittués mais franchement, je n'ai pas compris la finalité de la pièce. Je me suis ennuyée.
55, rue de Clichy 75009 Paris