Cette performance est un solo dans lequel Hooman Sharifi essaie de travailler avec son histoire personnelle. Cette « histoire personnelle » n’est pas racontée ou dansée de manière narrative. Il s’agit d’agencer différents éléments, pour créer une histoire.
Les éléments sont très simples : musique iranienne traditionnelle, Hooman Sharifi dansant sur cette musique, et le public - sous les feux des projecteurs durant toute la représentation. Pendant 60 minutes, ces éléments sont face à face, et il leur faut composer avec ce qu’ils créent progressivement les uns vis-à-vis des autres. Hooman Sharifi essaie d’approcher quelque chose de très personnel, tout en essayant de ne pas en faire un cliché.
Comment exprimer quelque chose de personnel sans être insignifiant ?
Comment présenter de « l’ethnique » sans créer de la différence ?
Comment représenter l’identité, ou créer l’identité ?
L'idée de Hooman Sharifi est de donner beaucoup de temps à ces éléments simples. Beaucoup de temps au public et à lui-même afin de travailler sur, et avec ces éléments. Pendant ce temps, qui est offert, il espère que le public et lui-même seront confrontés à certaines parties de leur mémoire, de leur compréhension et de leurs préjugés.
« Je voudrais maintenant parler en tant que « je », étant donné que jusqu’ici, je n’ai parlé de moi qu’à la troisième personne. Je crois dans le choc de ces réalités différentes. » Hooman Sharifi
Titre tiré de Virginia Woolf.
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