Le milieu intérieur : Humor sattache aux courants, aux débordements, à
lénergie qui ne se laisse pas contenir et que nachève aucune forme. Matrice
où se côtoient morceaux de formes anciennes et à venir, signes distinctifs et
partiellement effacés. Dans une masse sonore compacte affleurent des moments mélodiques,
échos de refrains connus. Ce que charrie le corps et ce par quoi il est charrié - ses
fluides intimes et les forces sur lui.
L « humeur » (du latin humor qui désigne tout espèce de liquide, humeur du
corps) était assimilée dans la physiologie médiévale à des fluides tels que le sang,
la lymphe ou la bile qui déterminaient des types de tempérament selon leur équilibre ;
elle sest traduite, dans la littérature de la Renaissance anglaise, sous la forme
dexcès dont il fallait corriger la part irrationnelle ou les méfaits immoraux.
Lhumour désignait alors les conséquences dune rupture de léquilibre
entre ces "humeurs" et constituait, aux XVIIe et XVIIIe siècles, un genre
littéraire qui privilégiait le pittoresque, le grotesque, linattendu.
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