Isidore le pêcheur

Paris 4e
du 18 avril au 24 juin 2000

Isidore le pêcheur

CLASSIQUE Terminé

Le braconnage d’anguille, c’est l’affaire d’Isidore. Son fils Pépé, disparu en mer quatre ans plus tôt, en savait quelque chose. Alors quand Léon un homme très cultivé venu d’on ne sait où, se mêle de l’histoire avec l’appui de tout le village, il voit rouge.

Les personnages
Compte-rendu de la Fondation Beaumarchais
Quelques extraits de presse
Quelques extraits de presse du précédent spectacle "Les lavandiers"

Les personnages

Le braconnage d’anguille, c’est l’affaire d’Isidore. Son fils Pépé, disparu en mer quatre ans plus tôt, en savait quelque chose. Alors quand Léon un homme très cultivé venu d’on ne sait où, se mêle de l’histoire avec l’appui de tout le village, il voit rouge. Pour Malou et Mario s’en est trop : à bout de patience, ils quittent ce chef de famille si bourru et si caractériel. Isidore s’enferme dans la solitude, jusqu'au jour où sa femme et son fils reviennent à la maison pour lui annoncer une nouvelle bouleversante.

Marguerite Pissetti (Frédérique GAUTIER)
47 ans. Femme au foyer. Elle adore ses enfants, véritable ciment de son couple. Elle a horreur du silence. Elle vit dans le culte d’une sœur aînée envolée vers une vie qu’elle devine paradisiaque ; "Ma sœur c’est quelqu’un de bien"...

Isidore Pissetti (Alain CAUCHI)
46 ans. Braconnier professionnel. Il adore ses enfants, véritable ciment de son couple. Il adore également le silence mais il arrive rarement à le trouver. Il ne supporte plus la présence invisible de sa belle-sœur...

Mario Pissetti (Jean-Charles FONTI)
24 ans. Travaille avec son père, et vit dans les jupons de sa mère. Il ne sait pas encore que sa place est ailleurs...

Léon (Jean VALIERE)
58 ans. Travaille avec Isidore. Dans sa caravane il ne doit plus rien à personne, ce qui attise la curiosité du voisinage et contrarie profondément Isidore. Ses "phobies" provoquent l’admiration de Marguerite Pissetti ...

Madame Marchangioni (La voix de Marie-Claude MUSSO)
C’est un véritable mystère, mais nous n’en dirons pas plus...

Compte-rendu de la Fondation Beaumarchais

Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques. Extrait du courrier de Mr Paul Tabet, adressé à Alain Cauchi le 9 avril 1999

Monsieur

J’ai lu et fait lire votre pièce, vous trouverez ci-joint une fiche qui résume nos réactions.

Résumé

Le braconnage d’anguille, c’est l’affaire d’Isidore. Son fils Pépé, disparu en mer quatre ans plus tôt, en savait quelque chose. Alors quand Léon, un homme très cultivé venu d’on ne sait où, se mêle de l’histoire avec l’appui de tout le village, il voit rouge. Pour Malou et Mario s’en est trop : à bout de patience, ils quittent ce chef de famille si bourru et si caractériel...

Avis

Quelque chose de singulier retient d’emblée notre attention. La première scène annonce d’ailleurs très bien l’atmosphère ambiante : il est trois heures du matin, et chez Isidore c’est l’heure de la pêche à l’anguille et des premières hostilités avec Madame. Le texte, bien qu’empruntant plusieurs pistes, possède le précieux avantage de poser tout de suite un univers. Isidore et sa femme, personnages hauts en couleurs, offrent d’abord l’image à la fois effrayante et attendrissante, d’un vieux couple resté uni à force d’habitude. Puis leur rapport évolue, surprend ...

Les réparties sont souvent drôles. Les disputes entre Isidore et Malou prennent souvent une tournure inattendue (pour répondre aux accusations de sa femme, Isidore l’interroge sur la définition de la normalité et dérive sur l’agrandissement de la fosse septique).

La qualité de la pièce repose aussi sur cette manière peu commune et fort adroite d’aborder un sujet sensible. A travers le portrait original de cette famille moyenne, elle nous parle aussi d’un fils qui, après avoir choisi de disparaître pour vivre mieux son homosexualité, décide un jour de s’affirmer.

Quelques extraits de presse

" Après le succès des " Lavandiers ", Alain Cauchi et sa bande récidivent avec l’histoire d’un caractériel spécialisé dans le braconnage d’anguilles. Il pêche la nuit, en compagnie de son fils Mario et d’un étrange personnage, Léon. Au-delà de son charme, cette pièce évoque des sujets sensibles tels la perte d’un enfant ou les rapports familiaux. " M.F.R, Le Nouvel Observateur

" Dans les dérapages médiocres et vulgaires où se perdent tant de spectacles estampillés comiques, notre homme garde le contrôle. Il faut dire qu’il aime les gens de peu, ceux dont il parle et qu’il incarne avec jubilation. Il connaît leurs rêvent et leurs aspirations, aussi vastes que le ciel : les amours maladroites et meurtries d’Isidore Pissetti, le braconnier pêcheur, et de sa femme, Marguerite, les frustrations de Léon, l’aide de camp intello… Pour les saisir, les mots ne suffisent pas. Il faut des accents, des gestes précis, du coffre et de l’énergie. Du sentiment surtout. Alain Cauchi, Frédérique Gautier, Jean Valière, Jean-Charles Fonti et Marie-Claude Musso donnent tout cela, et sans compter. " F.Av., L’Express

" La nouvelle création d’Alain Cauchi est une réussite. L’auteur mise sur la simplicité et l’économie de moyens : une histoire banale, des dialogues soignés, drôles et percutants, des personnages qu’on pourrait rencontrer tous les jours dans les rues de Marseille. " Stéphanie Belpêche, Le Journal Du Dimanche

" Il avait créé la surprise il y a trois ans avec " les lavandiers ", une petite pièce nominée deux fois aux Molières 1998 qui fleurait bon la Provence. Cette année, le comédien et auteur Alain Cauchi renouvelle l’expérience avec " Isidore le pêcheur ". Même style, même recette. " Isidore " est une chronique sentimentale, un mélange de Pagnol et de Bacri. C’est simple et léger, complexe et profond. A chacun sa lecture. " Le Parisien, Bruno Courtois

" Alain Cauchi nous avait déjà réjoui il y a deux, trois ans avec une jolie pièce : " Les lavandiers ". Il récidive aujourd’hui avec une œuvre au joli nom " Isidore le pêcheur ". Cauchi écrit dans la grande tradition populaire. Pagnol n’est pas loin. Mais il a son style, ses bons mots, sa manière de construire une histoire avec une absolue économie de moyens. " Le Figaroscope

" Alain Cauchi construit l’intrigue de la pièce par petites touches subtiles. Il peint ses personnages avec beaucoup d’humanité. Il montre et ne juge pas. La vie est là simple, mais pas tranquille. Pour sans doute ne pas être trahi (il y a des metteurs en scène qui veulent prouver qu’ils existent), il dirige lui-même ses comédiens. Et peut-être pour être moins trahi encore (les comédiens, surtout quand ils ont réussi, ont parfois du mal à s’effacer derrière un personnage), il joue le rôle d’Isidore. Il est parfait. " Le Figaro Magazine

" Alain Cauchi est au théâtre ce que Robert Guédiguian est au cinéma… Ca sent bon la garrigue… Ici, on a des blessures, on rit, on pleure, on vit. Après le grand succès des " Lavandiers " Alain Cauchi revient avec un nouveau texte plein de tendresse et d’humour." Pariscope

" Ramener au bout de ses lignes une si belle pièce rachète toutes les heures perdues au bord de la scène à ne ramener que de vieilles godasses éculées. " Match

Quelques extraits de presse du précédent spectacle "Les lavandiers"

Deux nominations aux Molières mettent les feux des projecteurs sur cette comédie de mœurs provençale qui réjouit depuis près d’un an le cœur des Phocéens de la capitale. S’il y a des moments graves, d’autres sont vraiment cocasses. Et la salle rit de bon cœur, d’un rire vrai, naturel. Cette Provence-là, qui plaît beaucoup, n’est pas celle de PAGNOL, c’est celle de "Marius et Jeannette". Paris-Match

Le théâtre Essaïon s’est spécialisé dans la découverte d’auteurs français contemporains. Ainsi ces "Lavandiers" présentés dans la salle Beckett : un bonheur ! Alain CAUCHI, et c’est essentiel pour un auteur dramatique, a l’amour des gens. Il a bâti sa pièce sur les petites failles, les non-dits qui rongent la vie des meilleurs. On s’attache à tous les personnages. Et puis c’est merveilleusement joué par cinq comédiens. Figaroscope

En prise direct sur le terroir provençal, la comédie "les lavandiers" est une comédie à la PAGNOL.Au folklore facile d’une plume vive et sensible, Alain CAUCHI préfère la finesse d’une authenticité décapante. Alain CAUCHI monte et joue sa pièce avec l’accent qui sonne juste dans ce décor réaliste. C’est une tempête drôle cocasse. On rit de bon cœur. Une farce très bien jouée plus vrai que la vie ! Le Parisien

Contairement aux apparences, les lavandiers, n’est pas une pièce de café-théâtre montée en graine. Alain CAUCHI louche plus du coté de l’étude de caractères que du gag à répétition. Qu’ils parlent de politique, de fric, de justice sociale, de cul, ses personnages ont une qualité précieuse : ils sont justes. Et ce qui ne gâche rien, interprété par des comédiens excellents. Quelque part entre la couleur de PAGNOL, le paternalisme en moins, et un ton plus moderne, Alain CAUCHI nous régale d’une comédie douce amère, vive, enlevée, subtilement écrite, qui nous donne envie d’attendre de pied ferme sa prochaine pièce. Charlie-Hebdo

Les lavandiers nous content l’histoire de deux couples de cultivateurs qui se révèlent les meilleurs ennemis du monde. Sur fond de business floral, ils vont régler leurs comptes en prenant à témoin un parfumeur parisien, désabusé par la "tchatche" enjôleuse de ces provençaux au sang chaud. Ecrite interprétée, entre autres, par Alain CAUCHI, cette tranche de vie "PAGNOLISANTE"dessine un croquis étonnant de la Provence paysanne, sur fond de non-dit, de jalousie et de malaise politique. Le Journal du Dimanche

Ce que l’on retiendra tout d’abord de cette jolie pièce de théâtre c’est sa fraîcheur et sa spontanéité. La mise en scène est intelligente et les comédiens formidables ! Le Nouvel Observateur

Alain CAUCHI est un dialoguiste de grand talent. Il est un de ces poètes d’aujourd’hui dont la langue fait des pirouettes humoristiques et lâche vers nous quelques tendres volutes. Autour d’un axe simple CAUCHI tricote des répliques vives surprenantes qui nous régalent de bonne humeur et nous donnent un bonheur constant. Ce dialogue, tous les interprètes s’en délectent aussi. S’il est une soirée tonique et rafraîchissante, c’est bien chez "les lavandiers" de l’Essaïon que vous pourrez la trouver. Cahier Littéraire

En ce moment se joue une très belle pièce d’Alain CAUCHI,"les lavandiers". Véritable comédie de mœurs, elle est basée sur une étude minutieuse des caractères de chaque personnage. La pièce est tour à tour drôle, attendrissante, poignante. Les comédiens sont d’une grande justesse, la mise en scène est ingénieuse. Allez faire un tour à l’Essaïon la soirée est une réussite. Pariscope

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6, rue Pierre-au-Lard 75004 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 24 juin 2000

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