J’ai la mémoire qui chante

Présentation
Donner la parole aux anciens
La chanson
Un échange original
Extrait de paroles recueillies
Liste des chansons
Presse

• Présentation

Ce spectacle est né de la rencontre entre des personnes âgées de la ville de Sceaux et quatre chanteurs comédiens. Les anciens ont raconté le passé, la guerre, l’amour, le quotidien. En écho à leurs voix enregistrées, les chanteurs interprètent Scotto, Mitsouko, Brel, Dutronc, Lapointe, Nougaro, Vian, Barbara, …

Drôle et émouvant, délirant ou grave, ce voyage dans la mémoire des anciens est un spectacle où toutes les générations se retrouvent.

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• Donner la parole aux anciens

Les personnes âgées de la ville de Sceaux ont été sollicitées par un questionnaire qui les interrogeait sur les chansons qui ont compté dans leur vie et les souvenirs qui pouvaient se rattacher à certaines d’entre elles.

Ce questionnaire a été reçu avec beaucoup d’enthousiasme et le taux de réponse a dépassé les 20 %.

Si certains titres ou interprètes sont régulièrement évoqués, l’éventail des chansons citées est large. De nombreuses anecdotes ont été contées, souvent avec humour, parfois avec nostalgie. Des grands thèmes se sont détachés tels que la guerre, l’engagement pour une vie meilleure, le rôle social de la chanson.

L’équipe est ensuite allée à la rencontre d’une dizaine de ces personnes pour recueillir leurs paroles, en garder une trace et la transmettre.

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• La chanson

Parce qu’elle est brève et musicale, la chanson est un moyen d’expression immédiat. Elle peut être le témoignage d’une époque, d’un mouvement. Elle dénonce, elle caricature, elle mobilise, elle libère, elle émeut. Elle accompagne des moments de vie. La chanson se partage, rassemble, trotte de tête en tête. Elle est le moyen idéal pour voyager dans les émotions et les histoires du siècle. Les chansons du spectacle n’ont pas été retenues en fonction d’un hit-parade qui aurait été relevé sur les questionnaires. Le choix provient davantage de la sensibilité artistique des créateurs en écho aux sujets, aux ambiances, aux évènements évoqués par les personnes qui ont vécu le 20ème siècle.

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• Un échange original

En s’appuyant sur la mémoire d’une génération qui a vécu une grande partie du 20ème siècle, le spectacle propose une perspective sur ce que le siècle a pu être. La mise en scène pose un regard actuel sur cette période. Les chansons résonnent avec les paroles des anciens, le singulier se lie à l’universel, le travail musical mixe les rythmes et les époques.

Le spectacle tisse des liens entre les générations : il permet aux plus jeunes de mieux connaître l’univers des anciens, et aux plus anciens de découvrir que des rythmes actuels peuvent servir les chansons de leur jeunesse.

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• Extrait de paroles recueillies

Tout enfant, fin de guerre, un limonaire s’arrêtait devant cher nous, car mon père adorait le Temps des cerises et l’homme savait que du 3ème étage une fenêtre s’ouvrirait et qu’il entendrait “ Papa, papa, c’est moi qui lance ! “ , bagarre pour envoyer par la fenêtre une pièce enroulée dans un morceau de Figaro…Souvenir inoubliable et mon père chantait si faux !… Bernadette, 65 ans

Les quelques chansons citées me remémorent ma jeunesse insouciante malgré les épreuves à venir et surtout celle où je connus ma femme, en ayant eu la joie de les chanter ; mais cela est loin et pourtant si proche. Christian, 78 ans

Toutes ces chansons me rappellent ma mère qui aurait maintenant 110 ans. Lorsqu’elle repassait le linge, elle chantait toujours. Ce qui fait que je connais les chansons de sa propre mère, qui, entre nous, étaient souvent très tristes ; et je me rappelle qu’étant toute petite, je me réfugiais sous la table pour pleurer. Paulette, 75 ans

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• Liste des chansons

1 - La Plus Bath Des Javas (Georgius, Tremolo)
2 - Elle Vendait Des Petits Gâteaux (Brun/Scotto) 
3 - Embrasse-moi (Prevert/Berg)
4 - Il M'a Vue Nue (P.Chagnon/F.Pearly)
5 - Medley :
Le Chant Des Partisans (Kessel/Druon/Marly)
Lili Marlene (Schultz/Leip)
Le Petit Train (Ringer/Chichin/Fontenoy)
J'attendrai (Rastelli/Olivieri- Adaptation Louis Poterat)
6 - Quand J'suis Paf (Fravella/Tribout/Lupin/Ardot)
7 - Toto (Boby Lapointe)
8 - Mon Homme (M.Yvain/A.Willemetz-J.Charles)
9 - L’accordéoniste (R.Chauvigny)
10 - Au Suivant (J.Brel)
11 - Quand Un Vicomte (Mireille/Nohain)
12 - La Complainte Des Filles De Joie (Brassens) 
13 - Lily (Pierre Pierret) 
14 - Et Le Reste ? (Hornez/Lattes)
15 - Les Palétuviers (Champfleury/Rodriguez/Bertal)
16 - Medley : Perlimpinpin (Barbara) et Bidonville (Nougaro)
17 - Utile (Clerc/Roda Gill) 
18 - La Complainte Du Progrès (Vian)

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• Presse

" Un spectacle bien mène, bien interprète et touchant... À la fin du récital, on n'a qu'une envie : courir poser la tête sur l'épaule de sa grand-mère. Et la serrer dans ses bras. Très fort. " Stéphane Moran / Aden-le Monde

" C'est un spectacle qui vous prend aux tripes. Parce qu'il a été crée avec beaucoup de cœur. Capable d'émouvoir jusqu'a faire monter les larmes aux yeux, pour mieux étrangler par le rire l'instant d'après. Jubilatoire. " Géraldine Thomas / le Parisien

" Une pure réussite ! Vocalement, c'est impeccable. Cet hommage a ce siècle qui s'en va est à voir de toute urgence. " Marie-Céline Nivière / Pariscope

" Autant de souvenirs chantés par de très belles voix qui n'exagèrent pas le retro et respectent à merveille les émotions de ces témoins du siècle qui planent au-dessus de la scène, tels de petits nuages de gaie nostalgie. " Marie audran / Le Point

" Un quatuor tonique de comédiens et chanteuses interprète sur scène nos chansons préférées. Un spectacle a ne pas manquer. Ce n'est pas tant l'exercice de style qui mérite d'entre salue que la profondeur toute simple d'un spectacle enlevé et sensible. " Robert migliorini / La Croix

" On écoute pour mieux entendre les chansons mille fois fredonnées, que l'on redécouvre. La représentation se déroule sur un rythme alerte, jouant tour a tour sur des notes fantaisistes et des soupirs plus tendres. Elle se termine trop vite... " Pascale Courtin / l'Evènement

" C’est un petit bijou qu’il faut chanter sur tous les toits. " Pierre vavasseur / le Parisien

" On ne connaîtra jamais assez la chanson. Un alliage aussi précieux qu’étrange de nostalgie et de vivacité, ou des mélopées a priori surannées - entonnées avant et après-guerre, et plus tard encore - s’emparent du devant de la scène, mues par leur inaltérable intemporalité. " Aude Bredy / l’Humanité

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