J'appelle mes frères

du 11 au 13 mars 2018
1h20

J'appelle mes frères

De sa langue puissante et rythmée, Jonas Hassen Khemiri, considéré en Suède comme un des auteurs les plus doués de sa génération, nous fait passer de l’autre côté du miroir d’une société qui dit vouloir intégrer l’étranger et ne fait que le regarder comme un étranger...
  • De l'autre côté du miroir

J’appelle mes frères adopte le point de vue d’un jeune Suédois, né de parents étrangers, qui tremble et erre dans la ville comme un fugitif par peur d’être assimilé aux terroristes qui viennent de commettre un attentat.

Tourmenté de ne pas savoir qui il doit être, Amor « se méfie de la méfiance » et tombe dans la paranoïa. De sa langue puissante et rythmée, Jonas Hassen Khemiri, considéré en Suède comme un des auteurs les plus doués de sa génération, nous fait passer de l’autre côté du miroir d’une société qui dit vouloir intégrer l’étranger et ne fait que le regarder comme un étranger ! Partout où la compagnie est invitée, elle intègre une dizaine d’amateurs pour travailler sur le thème de la suspicion.

  • Note d'intention

C’est un appel. Un cri.
L’appel d’un homme qui a peur, dépassé par le réel et ses fantasmes. Nous le suivons dans la ville. C’est une errance intérieure, un débat solitaire. Ses amis au téléphone, le vendeur d’un magasin, une téléprospectrice... le renvoient au présent. Et puis il y a ce chœur, les Amplificateurs de voix, ces interludes : un appel encore, à sa conscience, à ses colères, à ses doutes, un appel vers « eux » les autres, nous autres.

C’est percussif et urbain.
La pièce est dense, vive, elle avance au rythme d’Amor, tonique, déboussolé, hésitant. Il y a du stand up dans son rapport au public auquel il se raconte, dans l’élaboration en temps réel du son cheminement mental par un montage étonnant d’allers et retours dans le temps et l’espace.

C’est un théâtre politique.
L’ auteur s’empare d’une réalité collective violente (le terrorisme) la ramène à un questionnement de société et à sa réalité intime (l’intégration, la crise identitaire). Il en déploie les complexités sans résolution, pour déplacer le regard et aiguiser l’esprit critique.

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Informations pratiques

Théâtre Suresnes - Jean Vilar

16, place Stalingrad 92150 Suresnes

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Hauts-de-Seine Restaurant Vestiaire
  • Tram : Suresnes Longchamp à 2 km
  • Bus : Stalingrad à 18 m, Place de Stalingrad à 82 m, Stresemann à 191 m, Place de la Paix à 331 m, Les Mazurieres à 377 m
  • Transilien : Suresnes Mont Valérien à 2 km
  • Navette gratuite Paris - Suresnes : Une navette est mise à votre disposition (dans la limite des places disponibles) pour vous rendre aux représentations du Théâtre.

    Départ de cette navette 1h précise avant l’heure de la représentation (ex. : départ à 19h30 pour une représentation à 20h30), avenue Hoche (entre la rue de Tilsitt et la place Charles de Gaulle-Étoile), du côté des numéros pairs. À proximité de la gare Suresnes-Longchamp (Tram 2), la navette peut marquer un arrêt sur le boulevard Henri-Sellier (à l’arrêt des bus 144 et 244 (direction Rueil-Malmaison), 25 minutes environ avant la représentation. Faites signe au chauffeur.

    La navette repart pour Paris environ 10 minutes après la fin de la représentation, et dessert, à la demande, l’arrêt Suresnes-Longchamp, jusqu’à son terminus place Charles de Gaulle-Étoile.

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Plan d’accès

Théâtre Suresnes - Jean Vilar
16, place Stalingrad 92150 Suresnes
Spectacle terminé depuis le mardi 13 mars 2018

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