Freud avait entendu Yvette Guilbert dès ses débuts au Cabaret lors de son premier séjour à Paris, lorsqu’il suivait les consultations de Charcot vers 1890. Elle figurait pour lui le Paris de sa jeunesse. Frappé par l’esprit de l’interprète qui saisit l’âme humaine avec humour et cruauté, compassion et tendresse, il lui fait part de son admiration. Tous deux cherchaient dans les “terres inconnues” de la sexualité ce qui alimente la vie de l’esprit.
Yvette Guilbert, la diseuse fin de Siècle, Reine incontestée du caf’conc’, fut pendant cinquante ans l’ambassadrice de la chanson française dans plus de trente pays. On reconnaîtra le Je ne sais quoi de la célèbre chanson Madame Arthur ou le Dites-moi que je suis belle, chanson préférée du Maître de la Psychanalyse.Cette création témoigne d’une amitié qui dura un demi-siècle.
Nathalie Joly & Jacques Verzier se sont rencontrés sur la création Rêves de Kafka sous les auspices de Philippe Adrien. Ils ont créé ensemble au théâtre de la Tempête J’attends un navire, cabaret de l’exil autour de Kurt Weill...
D'après les chansons d'Yvette Guilbert et sa correspondance avec Freud.
Au piano : Jean-Pierre Gesbert.
« Un savoureux et très beau spectacle de Nathalie Joly sur l’admiration musicale que Freud vouait à Yvette Guilbert. » France Culture, David Jisse
« Spectacle amusant et pétillant interprété par Nathalie Joly accompagnée par Jean-Pierre Gesbert au piano, qui nous replonge dans ces petites scènes amusantes ou émouvantes, un rien grivoises, qui ne devaient pas manquer d’évoquer à Freud les souvenirs de sa jeunesse. Comme devait le rappeler Alain de Mijolla au cours de discussion qui a suivi la première du spectacle Freud n’était pas un puritain et les chansons d’Yvette Guilbert, même si elle devait se méfier de la censure, parlaient vrai de la misère, des bourgeois et du sexe. » Revue Œdipe, Laurent Le Vaguerèse
« Le spectacle est une petite merveille, [...] où l'humour, l'élégance et l'authenticité ravivent l'ambiance magique du café-concert. » Journal du Dimanche, Alexis Campion
« Tonique et drôle, Je ne sais quoi est un petit miracle.... » Libération, François-Xavier Gomez
« Un spectacle passionnant... » Le Monde, Véronique Mortaigne
« Nathalie Joly fait resurgir l'âme du café-concert du Paris de l'entre-deux guerres. » Le Nouvel Observateur, Timothée Barrière
« Le Paris que le psychanalyste aimait, ses dits et non-dits, servis sur plateau. » Le Point, Valérie Marin la Meslée
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