Jean-Jacques Milteau

Où mettre Jean-Jacques Milteau, inclassable mais génial harmoniciste que le monde entier réclame ? Sans nul doute dans la catégorie des grands virtuoses doublés d’un ludion inspiré.

En 1965, dilettante et fauché, il acheta pour 7,50 francs son premier harmonica, prémisse d’un vagabondage qui lui fit sillonner les routes du monde, croiser celle du gotha de la chanson et rafler au passage quelques Victoires de la musique. Longtemps dans l’ombre des stars (Montand, Goldman, Barbara, Eddy Mitchell), dont il saupoudrait les enregistrements de blues, Milteau et son " ruine babines ", dixit les Canadiens, vont solo sous le signe de musiques métissées, gambadant, inventifs et véloces, du blues à la ballade irlandaise, du jazz aux rythmes afro-américains. Du plus quotidien, du plus intime et populaire des instruments de musique, Milteau fait un orchestre et une invitation au voyage.

La presse

" Ce que fait Milteau à l’harmonica, chacun peut le faire : mais il est le seul à le faire comme Milteau " (Le Monde)