Joséphine est des femmes et des hommes. A la droite des Rita Mitsouko et à la gauche d’un Carlos Gardel qui aurait trainé avec les premiers vinyles de Roxy Music. Avec sa "nerveuse" particularité de chanter, son genre devient une musique alliant le bugle aux guitares vintages et les mélodies simples aux pédales wah-wah.
Abrasif et sans concession, c’est une autre mesure qu’il nous donne sans se ranger dans une quelconque catégorie de chanson ou d'appartenance mais en rejetant toutes les couleurs d’une éducation faite tantôt de Ferré, tantôt de Variétés et tantôt de Rock. On dira que ça ressemble à ceci et à cela, on étalera ses références, on comparera à tant d’autres artistes mais il est clair que Joséphine n'a à s'accorder que le temps que ses chansons fassent le tour de nos ondes pour que l'onde, elle même, le fredonne.
A l'occasion de ce concert à la Reine Blanche, c'est d'un remodelage musical dont il s'agit. Dirigé par François Mosnier (réalisation, prépa concert studio de Bertrand Pierre, Vanessa Aiffe, Guitariste du Golem, Washington Dead Cats) autant dans les studios que pour les scènes, Joséphine se présentera dans une couleur plus épurée, en sauvegardant son intensité Pop-baroque.
Avec Claire Deligny (basse-choeur), Réjane Turel (batterie), Hervé Jamet (clavier), Matthias Champon (cuivres), François Mosnier (guitare), Philippe Gouin (chant-guitare).
2 bis, Passage La Ruelle 75018 Paris