Jour de fête

C’est jour de fête pour Jacques Prévert, Raymond Queneau, Boris Vian, au Ciné Théâtre 13 à Montmartre. Je les ai imaginés dans une même conversation, une même causerie. Et voilà ! Qui a dit cela ? Qui a répondu cette perle ! Qui a écrit cette bulle ? Leurs brèves drôles et vraies, sont irrésistibles. Tellement surprenantes que l'on dirait que nos poètes viennent de paraître."Un problème que l'on se pose parfois. C'est la valeur d'un parlementaire ; on dit en effet couramment "un tel est vendu ; ou un tel est à vendre". Ça, c'est Vian, non c'est Prévert, ah ! Peut-être Queneau. Non ! Il faut que je les relise immédiatement. C'est pas permis d'être aussi ininculte ! ... Histoires, Si tu t'imagines, Choses et autres, Cent mille milliards de poèmes, Spectacles, Paroles, Petits spectacles, Battre la campagne... Ils ont de surcroît, un dada commun. Eh oui, à tout moment, dans leurs œuvres ils ont reluqué affusionné d'une même toquade l'autobus. Jacques parle autobus comme on parle autobus. Raymond fait du bouton sans terminus. Boris, jusqu'à Pékin décrit un voyage en autobus. La ligne S, c'est le fil du conducteur de Jour de Fête avec des arrêts connus et des arrêts peu connus, chantée et contrôlée par mes trois amis, comédiens Jean-Marc ALBERT, Sidonie LAURENS, Michel MORIZOT qui s'entendent comme larrons en foire. Et, surprise, Michel CRETON nous fait l'honneur d'être présent à la TSF. Claude LELOUCH a dit oui à la création de Jour de Fête dans son beau Ciné Théâtre 13 à Montmartre. Alors en avant la zizique, xava xava xava être jour de fête ! Et puis crénom d'une pipe ! Je sieds à Montmartre.

Yves Le Guillochet

La presse

" C’est une bonne idée de réunir en un même florilège ces trois poètes en rupture de sur-réalisme, insolents et tendres, infatigables pêcheurs de perles et triturateurs de mots… Un sympathique trio de comédiens-chanteurs, pleins de fantaisie et d’humour, visiblement heureux de nous mystifier avec ces exercices de style et ces contes pour enfants pas sages. " André Lafargue, Le Parisien

" Pour éclater de rire ou s’émouvoir tendrement " Fabienne Pascaud, Télérama