Journal intime est un hommage au cinéma burlesque et à la poésie qu'il incarne.
Un homme, une femme, dont on ne sait rien ou si peu de choses, vont se rencontrer non loin du port... C'est un beau jour...
Exclus pour mauvaise conduite et maladresse, la parole devient chez eux inexistante ou bafouillage déconcertant.
Les rares objets qui composent leur univers deviennent le support de l'émotion et de l'intrigue, ce sont eux qui vont provoquer la rencontre de ces deux maladroits empêtrés dans le « quotidien ».
Le journal, papier rebelle et envahissant, va prendre une place prépondérante dans le spectacle puisqu'il va au fil des gestes qui l'entourent intimement, incarner les rêves de nos deux personnages. Ébauche d'une vie rêvée, bonheur de papier à l'image de leur fragilité. Objets et êtres se confondent, le rêve et la réalité se rejoignent.
Soyons maladroits !
Comme suspendus au-dessus de la mer, deux solitudes, un homme, une femme, dont on ne sait rien ou si peu de choses, vont se rencontrer non loin du port...C'est un beau jour.
Mal ajustés à cette vie étriquée, ils transportent avec eux tout leur univers et s'accrochent aux paquebots en partance. Ils marchent à côté de leur rêve... Quelques traits d'ombre et de lumière, quelques feuilles de papier journal, des pages entières remplies de mots, impressions noir sur blanc, comme autant de signes qui chaque jour se déploient et imposent une réalité surdimensionnée.
Papier bavard qui submerge nos deux personnages et fini par étouffer la parole, elle devient chez eux inexistante, accidentelle ou bafouillages déconcertants. Petite variation en noir et blanc sur un écran jamais vide où se produisent des images, pur surgissement de l'imaginaire...
Mobilités immobiles, exclus pour mauvaise conduite et maladresse, ces deux-là ont tout au fond d'eux-mêmes su préserver l'esprit de jeu, cette petite lumière qui ne demande qu'a briller.
Elle va briller cette petite lumière, projetant pour notre plus grand plaisir le souvenir d'un monde peuplé de très grands maladroits : le cinéma burlesque. C'est à lui que nous voulons rendre ce petit hommage, à la poésie qu'il incarne, à cette autre forme d'écriture si particulière des corps dans l'espace ; cette capacité inouïe de nous émerveiller en retrouvant un bref instant la légèreté de l'enfance et la liberté des émotions.
Chaque objet est entouré de gestes, ces gestes racontent des histoires, notre histoire, notre corps, notre espace. Les objets sont des partenaires à part entière mais aussi des ennemis potentiels, ils font partie de la bataille quotidienne et renferment tous quelque chose de profondément humain.
Dans le spectacle ces objets deviennent le support privilégié de l'émotion et de l'intrigue. Ce sont eux qui vont provoquer la rencontre de ces deux maladroits empêtrés dans le « quotidien ».
Le journal, papier rebelle et envahissant, va prendre une place prépondérante, puisqu'il va au fil des gestes qui l'entourent intimement, incarner les rêves de nos deux personnages.
Ébauche d'une vie rêvée, bonheur de papier à l'image de leur fragilité. L'objet et les êtres se confondent, le rêve et la réalité se rejoignent.
« Une ambiance de film burlesque, drôle, émouvant où Chaplin, Buster Keaton et Jacques Tati ne sont pas loin, un spectacle profondément humain. » Gennevilliers Magazine
« Un spectacle drôle et attendrissant sur les rapports humains. » La Voix Populaire
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris