Dans un hôtel particulier, Myriam prépare avec dévotion une mémorable fête pour le cinquante-cinquième anniversaire de sa mère, une actrice célèbre. Zoé, sa jeune demi-sœur, ne voit pas cette cérémonie d'un très bon œil. Une visite inopinée va bouleverser le cours de leur vie.
Joyeux Deuil, une comédie qui fait rire aux larmes.
Deux demi-soeurs, Zoé et Myriam, une même mère source de conflit, deux pères absents. Le non-dit sauve les apparences le temps des préparatifs de la fête donnée en l’honneur de la mère ; jusqu’à l’arrivée de Yasmine, interne en médecine, trentenaire intègre et idéaliste, qui fait l’effet d’une bombe. Elle lèvera les secrets un à un et trouvera bien plus qu’une réponse, un chapelet d’autres questions concernant sa propre famille. Tout les oppose : leur culture, leur personnalité, leurs rapports à la famille, leur milieu social. De la confrontation naît la connaissance de l’autre et de soi.
Quand une simple visite familiale à l’étranger, se transforme en voyage initiatique, l’écriture sublime la quête identitaire, le questionnement intérieur. À l’origine du projet, une rencontre : celle de deux comédiennes désireuses de partager avec un public une histoire de famille et de donner à cette fable ordinaire une dimension extraordinaire.
L’une d’elles se découvre à trente ans une famille de l’autre côté de la Méditerranée et une soeur de l’autre coté de la rue. À l’image de la pièce, une troisième personne, auteur/comédienne d’origine algérienne, vient nourrir le projet. Des questions que l’on croyait dissipées, ressurgissent pour venir nous hanter : qui sommes-nous ? Quelles sont nos origines ? Quelle place prennent-elles dans notre vie et comment nous influencent-elles au quotidien ? Sur ces questions nous nous sommes retrouvées. Au-delà des interrogations philosophiques, nous souhaitions raconter, sur le ton de la comédie, le croisement et l’affrontement de personnages, au coeur du secret de famille.
« Une plume alerte et agréable, des dialogues incisifs, l’emploi de mots justes et corrosifs composent Joyeux Deuil, une comédie écrite pour faire monter la moutarde aux yeux. » La Theatrothèque
11, rue du Général Blaise 75011 Paris