A tout juste un peu plus de trente ans, cela fait déjà dix ans que Julia Fischer a tout d’une grande et qu’elle appartient au cercle très fermé des meilleurs archets féminins du monde. Un emploi du temps de « ministre » conciliant près de 80 concerts par an, la pédagogie (elle enseigne au Conservatoire de Francfort) et une vie de famille à laquelle elle est attachée.
Que ce soit dans les grands concertos romantiques qu’elle affectionne tout particulièrement ou en musique de chambre, elle domine la technique avec désinvolture tant cela semble naturel. Lyrique dans Brahms, lumineuse dans Bach et fougueuse dans les russes, sa palette semble sans fin. La voici faisant une nouvelle escale parisienne pour l’intégrale des sonates de Beethoven en trois soirs avec son complice le pianiste Igor Levit.
Jeudi 14 janvier
Sonate n° 1 op. 12 n° 1
Sonate n° 2 op. 12 n° 2
Sonate n° 3 op. 12 n° 3
Sonate n° 4 op. 23
Sonate n° 5 op. 24 Le Printemps
Vendredi 15 janvier
Sonate n° 6 op. 30 n° 1
Sonate n° 7 op. 30 n° 2
Sonate n° 8 op. 30 n° 3
Samedi 16 janvier
Sonate n° 9 op. 47 A Kreutzer
Sonate n° 10 op. 96
15, avenue Montaigne 75008 Paris