Pourquoi cet homme qui dirigeait l’orchestre de l’Alcazar à Marseille ne portait-il pas le même nom que lui ? Fils de Marcel Dubel, dernier chef d’orchestre de l’Alcazar, célèbre music-hall de Marseille, Richard Dubelski, avec ses mots et ses rythmes, tente avec émotion et pudeur de faire revivre un père.
Il nous invite à un voyage au sein de notre mémoire collective, parfois douloureuse - celle de la France pétainiste et des juifs traqués -, parfois souriante et légère - celle des music-halls de l’après-guerre. Il ressuscite l’Alcazar et lui rend un dernier hommage.
Par Corps à sons.Cette œuvre pour percussions diverses, cymbalum, batterie, et voix est au croisement des musiques savantes et populaires. C’est une rencontre entre la musique contemporaine à travers cette forme de théâtre et musique initiée par Georges Aperghis, et le rap, forme musicale née aux États-Unis avec le groupe afro-américain The Last Poets.
Dans mon travail, la voix parlée-chantée a souvent rencontré la prosodie rythmée utilisée dans le rap (provenant de sources africaines), d’où l’irruption de rappeurs au cours du spectacle. Un mélange qui frotte, surprend à certains moments, " swingue" à d’autres, mais qui surtout tente d’éviter le cliché.
Richard Dubelski
A la suite des représentations des 10, 11 et 12 Novembre : Soirées Cabaret Chansons et Piano, par Claudie et Marie-Claire Trébor. A travers les chansons de Marcel Dubel, ces soirées résonneront de l’ambiance de l’Alcazar.
59, avenue du Général de Gaulle 93170 Bagnolet
Voiture : Porte de Bagnolet, à 300 m direction Bagnolet/Montreuil