Reine du Montparnasse des années folles, égérie, modèle et amie des peintres, chanteuse et « amuseuse n°1 » des cabarets, Kiki pose, chante, peint, aime et vit au jour le jour sans limites, sans barrières, sans contraintes...
Avec sa gouaille et son langage sans fard, Kiki nous entraîne dans le tourbillon de ses souvenirs truculents, de son enfance misérable à ses rencontres avec les artistes les plus fameux de l’époque : Soutine, Modigliani, Man Ray, Desnos...
Rédigé dans un langage « sans fard ni artifice » ce récit de souvenirs, adapté pour la scène par Françoise Taillandier et le pianiste Paul Hautreux, avec musiques et chansons d’époque, devient un spectacle joyeux qui mêle émotion et truculence et fait revivre la folle épopée de Montparnasse à travers l’une de ses figures les plus symboliques et les plus attachantes.
Je suis tombée amoureuse de Kiki. Et, avec elle, du Montparnasse des folles années de l’ « entre deux guerres ». Kiki, fantasque et obstinée, curieuse et audacieuse, belle et rebelle, tellement libre, tellement légère.
Et si vivante ! Je pense très vite à construire un spectacle autour de Kiki. Je m’identifie à Kiki. Le personnage est pour moi. Et le contexte du lieu et de l’époque est un vivier artistique où faire son marché est un régal : si la peinture y rayonne, musiques et chansons y foisonnent. Eléments d’importance puisque l’objectif premier de la Cie du MatouKiTouss c’est : « …la création de spectacles musicaux inédits »
Quand je découvre les Souvenirs retrouvés je sais que je tiens là, la matière première de notre futur spectacle.
Ecrits à la première personne, il y a là-dedans tous les ingrédients d’une formidable histoire. Ce n’est pas de la littérature certes. Toutefois ce langage parlé - pittoresque et truculent - se prête, à mon sens, admirablement à la scène.
Et les autres personnages ? Ils sont nombreux à graviter autour de Kiki : artistes, cabaretiers, compagnons de misère et compagnons de fêtes. Amis, amants…
Le pianiste, Paul Hautreux, sera l’homme de la situation : depuis son clavier il va donner de la chair et du son à ces divers personnages tout en permettant de garder le « je » de la forme narrative.
Et jusqu’au rêve de Kiki-enfant qui sera matérialisé par le facétieux Ben Devie lors d’une apparition aussi brève qu’inoubliable.
Dès lors, tout s’organise dans la chronologie du récit : ponctuations chantées, répliques, intermèdes musicaux, interjections, chansons.
Ainsi le récit-monologue se mue en véritable spectacle musical.
Françoise Taillandier
C'est un excellent spectacle, plein de foi, d'enthousiasme, de gaité et d'émotion. Sans aucun artifice (comme KIKI !) . Mais je ne suis peut-être pas tout à fait objective, vu que c'est "mon" spectacle !
Pour 1 Notes
C'est un excellent spectacle, plein de foi, d'enthousiasme, de gaité et d'émotion. Sans aucun artifice (comme KIKI !) . Mais je ne suis peut-être pas tout à fait objective, vu que c'est "mon" spectacle !
15, rue du Maine 75014 Paris