L’histoire de Kiki de Montparnasse au travers d’un spectacle musical et joyeux qui évoque l’exubérance des années folles et le parcours incroyable de cette star emblématique d’une époque haute en couleurs.
Elle fut muse et modèle pour les grands peintres de l’Ecole de Paris, témoin de l’éclosion de Modigliani, Soutine, Fujita, Utrillo, Desnos, Cocteau, Man Ray et tant d’autres...
Kiki fut aussi peintre, chanteuse et « amuseuse » de cabaret, toujours animée d’une irrépressible envie de « donner de la gaité aux gens ».
Pianiste en alternance.
« Délicieux. » Télérama
« Tout cela est frais et terriblement joyeux. » Pariscope
« Ce spectacle est une petite friandise acidulée, fourrée de tendresse, d'audace et d'émotions. » Le Figaro Magazine
« Renversant ! » Le Canard enchaîné
« Ce spectacle est émouvant, instructif, bien joué, bien rythmé, parfait ! » France Catholique
« Ce tableau de Kiki (…) est un cliché (que n’aurait pas renié Man Ray) réaliste mais d’une grande fraîcheur, nous laissant joyeux et rêveurs sur les trottoirs de Saint-Michel. » Charlie Hebdo
« Milena Marinelli (…) chante à ravir la geste du vrai titi qu’était Kiki. » L’OBS
Kiki de Montparnasse ou Kiki, née Alice Ernestine Prin (2 octobre 1901 - 23 mars 1953), surnommée la Reine de Montparnasse, fut modèle, muse et amante d’artistes célèbres, mais également chanteuse, danseuse, gérante de cabaret, peintre et actrice de cinéma et anima le quartier du Montparnasse durant l’entre-deux-guerres.
Enfant illégitime, Alice est élevée par sa grand-mère dans une grande pauvreté. À l'âge de douze ans, elle quitte Châtillon-sur-Seine pour rejoindre sa mère, Marie Prin, linotypiste à Paris. À treize ans, elle la retire de l'école pour la faire travailler comme apprentie. Alice est successivement brocheuse, fleuriste, laveuse de bouteilles chez Félix Potin et visseuse d’ailes d’avion. En 1917, elle est bonne à tout faire chez une boulangère, place Saint-Georges. Se révoltant contre les mauvais traitements qu’elle subit, elle est renvoyée. Pour gagner de quoi vivre, elle pose nue chez un sculpteur ce qui entraîne une violente dispute avec sa mère qui l’expulse de chez elle malgré l’hiver. Recueillie par le peintre Chaïm Soutine, elle fréquente la brasserie La Rotonde mais au bar seulement. Pour avoir le droit de s’asseoir dans la salle, une femme doit porter un chapeau.
En 1918, elle se met en ménage avec un peintre juif polonais de 9 ans son aîné, Maurice Mendjizki. Elle pose pour les peintres Modigliani et Foujita dont le Nu couché à la toile de Jouy sera l'événement du Salon d'automne de 1922. Elle adopte la coiffure au bol, les yeux abondamment soulignés de khôl, les lèvres peintes de rouge vif et le pseudonyme Kiki.
En 1921, elle devient la compagne et le modèle préféré de Man Ray. Il l'a photographié notamment à côté d'un masque Baoulé, ainsi que de dos, nue, pour un cliché auquel il ajoute deux ouïes de violon et qu'il intitule Le Violon d'Ingres, en 1924. Il lui fait rencontrer les dadas Tristan Tzara, Francis Picabia et les surréalistes Louis Aragon, André Breton, Paul Éluard, Max Ernst et Philippe Soupault. Elle tourne dans quelques longs et courts métrages dont L'Inhumaine de Marcel L'Herbier, Le Retour à la raison de Man Ray, Ballet mécanique de Fernand Léger, La Galerie des monstres de Jaque Catelain, Entr'acte de René Clair, Emak Bakia de Man Ray, L'Étoile de mer de Man Ray, Paris express et Souvenirs de Paris de Pierre Prévert et Marcel Duhamel, Le Capitaine jaune de Anders Wilhelm Sandberg, Cette vieille canaille de Anatole Litvak. Elle commence également à dessiner des portraits pour les soldats britanniques et américains qui fréquentent la Rotonde. Pablo Gargallo fait son portrait en bronze doré en 1928.
En 1929, Kiki devient la maîtresse du journaliste Henri Broca. Ce dernier fonde le magazine Paris-Montparnasse dans lequel paraissent les premiers chapitres du livre de souvenirs que Kiki s'apprête à publier. Malgré l’engagement du journaliste américain Edward William Titus, époux d’Helena Rubinstein, les autorités douanières refusent l’introduction du livre aux États-Unis pour cause de propos jugés scabreux. Kiki est élue Reine de Montparnasse. Cependant sa mère, puis Henri Broca sombrent dans la folie. Pour parer aux frais médicaux, elle fait le tour des boîtes de nuits où elle chante et danse.
Buvant trop et se nourrissant mal, à 33 ans, Kiki pèse 80 kg. Cela ne l’empêche pas de poser pour le peintre Per Grogh qui, trouvant sa croupe très belle, pense à un trois-mâts toutes voiles dehors. En 1936, Kiki ouvre son propre cabaret L'Oasis qui deviendra Chez Kiki. André Laroque, pianiste et accordéoniste de ce cabaret, agent des contributions indirectes le jour, devient son nouvel amant. Il aide Kiki à se déprendre de la drogue et tape à la machine ses souvenirs qui dormiront 65 ans avant d'être publiés, Kiki de Montparnasse, Souvenirs retrouvés, Editions Corti, 2005.
Décédée en 1953, Kiki est inhumée au cimetière parisien de Thiais. Seul Foujita aurait assisté à son enterrement. Ernest Hemingway lui rendra un brillant hommage.
Un vrai vent de fraîcheur dans ces temps caniculaires! Le spectacle est une sorte de biopic théâtral, qui nous raconte avec brio la fascinante vie de Kiki. Milena Marinelli joue et chante avec une voix divine, et nous impressionne par sa présence... Courez la voir! C'est jusqu'à dimanche!
A voir si vous aimez les belles voix et les interprétations justes: Minella Marinelli vaut le détour, elle chante et joue très bien et nous fait découvrir un personnage haut en couleur. Une performance aussi car on ne perçoit aucune fatigue de l'artiste en première ligne pendant plus d'heure.
Artiste touchante, nature et juste ! Très bien accompagnée ! Bravo !!
Nous avons passé un super moment!
Pour 14 Notes
Un vrai vent de fraîcheur dans ces temps caniculaires! Le spectacle est une sorte de biopic théâtral, qui nous raconte avec brio la fascinante vie de Kiki. Milena Marinelli joue et chante avec une voix divine, et nous impressionne par sa présence... Courez la voir! C'est jusqu'à dimanche!
A voir si vous aimez les belles voix et les interprétations justes: Minella Marinelli vaut le détour, elle chante et joue très bien et nous fait découvrir un personnage haut en couleur. Une performance aussi car on ne perçoit aucune fatigue de l'artiste en première ligne pendant plus d'heure.
Artiste touchante, nature et juste ! Très bien accompagnée ! Bravo !!
Nous avons passé un super moment!
Tout y est ! Formidable actrice et chanteuse ! MpN
Agréable spectacle qui nous a permis de découvrir ce personnage haut en couleurs. Technique vocale parfaite, pianiste irréprochable. Un bon moment.
Une actrice et chanteuse dynamique, talentueuse, avec une belle voix et qui ressemble étrangement à la vrai kiki ! A voir absolument !
Spectacle joyeux,rythme enlevé,Minella Marinelli nous fait revivre ces années folles comme si nous y étions.Beaucoup d'émotion,d'optimisme,de finesse,une belle voix,un pianiste discret mais complice,un spectacle qui fait du bien en cette période morose. Ouiiii j'ai aimé,allez y vite .
Très bon spectacle, joyeux, la comédienne (et le pianiste) sont très bons. Humour, joie, parfum rétro sont les composantes de cette soirée.Minela Marinelli est la réincarnation de Kiki Le spectacle méritait bien sa nomination aux Molières Bernard M
Très bon spectacle. Excellente actrice. Une belle voix. Chante juste un délicieux moment
joyeux moment, enlevé et très bien interprété
J'ai passé un bon moment sur note d'humour des années folles où l'on peut à mon sens se réjouir de notre époque actuelle plus favorable sur le plan social et c'est très heureux ainsi. Ceci étant, Bonne et Heureuse Année 2016 à vous.
L'artiste qui joue le rôle de Kiki est aussi bonne comédienne que chanteuse ... Très professionnelle et c'est un compliment !
La pièce est excellente. La personne à la caisse doit changer de métier. Pas aimable. Quand on sait les difficultés des théatres, ce point devrait être sérieusement évalué par les responsables de la salle.
6, rue Pierre-au-Lard 75004 Paris