L’Avare, ou l’École du mensonge : le chef d’œuvre de Molière est transposé ici au siècle dernier. Cette adaptation, donne un souffle nouveau à la pièce, tout en conservant la beauté du verbe et l’intrigue voulue par le Maître, avec le souci constant du respect de l’œuvre, et du divertissement !
Harpagon tente de régner en maître sur les siens surveillant maladivement et sans relâche les agissements de chacun, imposant en tyran ses choix de (non) vie à son entourage. Tout est calcul ! Tout est contrôle ! Son Avarice n’a d’égal que sa misère intellectuelle et humaine ! Ses Employés sont les esclaves de sa tyrannie et de sa paranoïa. En permanence il cherche dans le raffinement de son avarice quels tourments peuvent êtres les plus cruels aux âmes sensibles qu’il côtoie chaque jour que Dieu fait ! Pour Elise et Cléante, il a décidé de leurs unions prochaines, en veillant bien, par ces mariages, à se remplir les poches plutôt qu’à faire le bonheur de ces enfants.
Veuf, à l’aube de sa vie, aigri, amer et loin d’être le plus séduisant des « vieillards », il a pour ambition d’épouser Marianne, non pour l’amour qu’il pourrait avoir pour cette jeune femme, mais en songeant que mariage rime avec dot et que dot rapporte, lui permettant ainsi d’amasser encore et encore. C’est compter sans le Génie de Frosine, qui sensible au sort de Marianne et Cléante, intercèdera en faveur des deux amants, laissant ainsi de côté son rôle d’entremetteuse au profit de celui de « justicière des cœurs. » Quant à Élise, guidée par l’amour qu’elle porte à Valère et soutenue par lui, et loin de céder aux desiderata de ce père qu’elle méprise elle n’aura de cesse de s’opposer à ce mariage arrangé et imposé par Harpagon.
Tous les protagonistes de cette Comédie verront leurs destins changer brutalement mais, finalement, pour le meilleur, à l’arrivée d’Anselme, porteur d’espoir, d’humanité et de réconciliation…
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