En italien surtitré.
Si L’Egisto ne ressemble à aucune oeuvre, c’est sans doute parce qu’il est arrivé bien avant toutes les autres. D’abord intitulé Chi soffre speri (Que celui qui souffre espère), inspiré des folles journées du Décaméron de Boccace, ce tout premier opéra bouffe écrit en 1637 s’affranchit de toutes les règles… qui n’ont pas encore été édictées. Le livret de l’auteur du Sant’Alessio, Giulio Rospigliosi, cardinal et futur pape Clément IX, ne craint donc pas d’aligner en toute liberté des perles irrégulières.
Dans L’Egisto, des personnages de la Commedia dell’Arte côtoient de preux chevaliers, la langue aristocratique portée par des voix lyriques se mêle aux dialectes populaires, au gré d’une intrigue foisonnante qui réunit toutes les aspirations et toutes les classes sociales. Bergères et intrigantes, paysans et nobles ruinés, ingénues et serviteurs… Une vingtaine de personnages se croisent dans cette fresque baroque qui verra chacun poursuivre son désir, qu’il s’agisse d’une fortune perdue, d’un amour à conquérir, ou de macaronis et de pâtés en croûte…
Initiateur du projet, Jérôme Correas a proposé au metteur en scène Jean-Denis Monory de s’y associer. Ce dernier, séduit par “la force de caractère des personnages, capables, dans le rire comme dans les larmes, de révéler leur humanité vraie, loin de toute mièvrerie”, s’est inspiré aussi bien du cinéma réaliste des années 1950 que des fêtes populaires du sud de l’Italie, passant de marchés en carnavals, des lueurs d’un jour radieux à la brume des forêts. Ensemble, ils explorent les richesses d’une oeuvre tour à tour symbolique et burlesque, morale et truculente.
Opéra de Marco Marazzoli et Virgilio Mazzocchi
Livret de Giulio Rospigliosi
Avec Les Paladins, direction musicale Jérôme Correas
Nous venons d'assister hier soir à l'Egisto interprété par les Paladins sous la direction de Jerome Correas et ce fut un véritable enchantement. La musique, les chants et la comédie nous ont permis de vivre cet "opéra" comme si nous assistions à sa création. La musique si riche et changeante qui accompagne à merveille les situations tristes ou gaies est interprétée par un orchestre passionné aux mille nuance qui mettent en valeur les différentes situations. Des voix chatoyantes qui alternent avec souplesse et justesse entre le langage de la comédia del'arte et celui du coeur. La mise en scène fraiche et colorée assure cohésion, charme et harmonie à l'ensemble. Mais, ces mots ne peuvent malheureusement pas exprimer les moments magiques que nous avons vécus. Tout est beau et les sentiments humains simples et universels sont à l'honneur, un vrai bonheur. Grand Merci à Jérome Correas et a ses Paladins.
Nous venons d'assister hier soir à l'Egisto interprété par les Paladins sous la direction de Jerome Correas et ce fut un véritable enchantement. La musique, les chants et la comédie nous ont permis de vivre cet "opéra" comme si nous assistions à sa création. La musique si riche et changeante qui accompagne à merveille les situations tristes ou gaies est interprétée par un orchestre passionné aux mille nuance qui mettent en valeur les différentes situations. Des voix chatoyantes qui alternent avec souplesse et justesse entre le langage de la comédia del'arte et celui du coeur. La mise en scène fraiche et colorée assure cohésion, charme et harmonie à l'ensemble. Mais, ces mots ne peuvent malheureusement pas exprimer les moments magiques que nous avons vécus. Tout est beau et les sentiments humains simples et universels sont à l'honneur, un vrai bonheur. Grand Merci à Jérome Correas et a ses Paladins.
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris