Formée à la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, puis au CRR de Paris en musique ancienne, elle fonde en 2012 son ensemble, Tictactus, avec deux amis théorbistes. Voix et personnalité dramatique très recherchée dans le répertoire médiéval jusqu’au contemporain, elle chante régulièrement avec les Solistes XXI (Rachid Safir), Correspondances (Sébastien Daucé), Pygmalion (Raphaël Pichon), l’Ensemble grégorien de Notre-Dame (Sylvain Dieudonné), Le Concert Étranger (Itay Jedlin) et avec les Arts Florissants pour l’Intégrale des madrigaux de Monteverdi dirigée par Paul Agnew.
Elle s’est produite avec Gérard Lesne, PatricCohën-Akénine, Peter van Heyghen et Les Muffatti, Ophélie Gaillard et Pulcinella, Le Poème Harmonique, Les Paladins, l’Ensemble Intercontemporain, Simon-Pierre Bestion et La Tempête, Marco Horvat et Faenza, et fréquente depuis 2007 les plus grandes scènes européennes pour des opéras baroques (Cadmus et Hermione de Lully, Idoménée de Mozart, L’Egisto de Mazzocchi et Marazzoli, Dido and Aeneas de Purcell, Orfeo de Rossi...) et contemporains (Yvonne, Princesse de Bourgogne de Boesmans, The Rake’s Progress de Stravinsky...).
L’année 2017 est placée sous un double patronage italien de maîtres de l’opéra, d’abord avec Collegium 1704 (Vaclav Lúks), pour le rôle de Lisea dans l’opéra Arsilda de Vivaldi, de Bratislava à Luxembourg, en passant par Caen, Lille, Versailles... Puis elle fait ses débuts avec le Monteverdi Choir (Sir John Eliot Gardiner) pour sa tournée mondiale des trois opéras de Monteverdi, en incarnant tour-à-tour Penelope, la Messaggiera ou Arnalta. C’est à Beaune qu’elle collabore pour la première fois avec Les Accents de Thibault Noally, pour le Mitridate de Scarlatti où elle incarne Antigono. En novembre 2017, elle prend part à l’aventure scénique du Ballet royal de la nuit avec Correspondances, production du théâtre de Caen.
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Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Comment Haendel s’empara de la forme opéra pour exprimer la passion du Christ. Opéra en version de concert chanté en italien, surtitré en français et en anglais.
Chapelle Royale (Opéra Royal de Versailles), Versailles
Le dialogue entre le petit chœur et le grand chœur, les sublimes simphonies instrumentales aux couleurs chatoyantes, la majesté du discours : entre ces deux répertoires français et anglais, tout semble se répondre et converser avec admiration réciproque. Bien après la Normandie et l’Aquitaine, et n’en déplaise à la politique contemporaine, il semblerait que nous ayons beaucoup de territoires en commun avec nos voisins d’outre-Manche…
Chapelle Royale (Opéra Royal de Versailles), Versailles
Les cantates de Bach vont résonner dans la Chapelle Royale, un moment suspendu.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Rinaldo, réputé pour ses redoutables difficultés vocales, fut sans doute le plus grand succès de Haendel de son vivant et le reste aujourd’hui encore. Le duo Carlo Vistoli en Rinaldo et Emőke Baráth en Armida devrait porter haut l’exigence vocale de ce chef-d’œuvre. En italien surtitré.
Chapelle Royale (Opéra Royal de Versailles), Versailles
Après leur « trilogie sacrée » autour de la musique consacrée par Bach à la figure de Jésus, Pygmalion revient sous la direction de Raphaël Pichon dans un programme de cantates du compositeur.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Stravinsky et Poulenc réunis pour un diptyque flamboyant servi par une formidable équipe de solistes français, François-Xavier Roth et Olivier Py.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Créé en 1724, Giulio Cesare, sans conteste l’un des ouvrages les plus réussis du compositeur, est avant tout une histoire d’amour. Alors que dans de nombreux opéras de Haendel, mais aussi de bien d’autres compositeurs, les conflits de pouvoir viennent souvent contrecarrer les élans du cœur, ici ce sont des raisons d’état divergentes qui favorisent au contraire l’éclosion et l’affirmation des sentiments les plus tendres. Haendel s’en tient à la puissance de l’amour, supérieure aux intérêts personnels et autres calculs politiques. Opéra chanté en italien, surtitré en français et en anglais. Avec l'Ensemble Artaserse.
Opéra Royal de Versailles, Versailles
Fin connaisseur de cette période charnière du premier baroque, Sébastien Daucé réunit son équipe de magnifiques chanteurs et instrumentistes, et laisse Jos Houben et Emily Wilson construire un théâtre des origines, véritable machine à surprises qui sert le mystère drolatique de cette curieuse joute entre la Mort et l’Amour.
Auditorium de la Batterie, Guyancourt
Comment une chanson voyage-t-elle dans le temps et dans l’espace ? C’est au gré des migrations et des transmissions que l’ensemble vocal et instrumental Les Cris de Paris abat les frontières, faisant du chant un langage plus que jamais universel !
Grande Salle des Croisades (Opéra Royal de V.), Versailles
La musique splendide (et inconnue !) de Campra, composée juste après L’Europe Galante (1697) et Le Carnaval de Venise (1699), et peu avant Tancrède (1702) – tous des chefs-d’œuvre – présente une alternance équilibrée de courts récits, d’airs solistes, de danses, de chœurs et de doubles chœurs, magnifiques de bout en bout, que l’équipe exceptionnelle réunie par Patrick Bismuth rend enfin au public !