Vendredi 8 octobre, diptyque Carnet d'enfance + L'âge des comptoirs.
Ce concert poétique débute par un solo de batterie, écho à une violence démesurée qui croît comme une bête intérieure, et s'éteint dans un solo de guitare. Les personnages se retrouvent autour du comptoir. Il y a ceux qui passent, il y a ceux qui restent, ceux qui se trouvent et ceux qui se perdent. Un décor comme une page blanche sur laquelle se peint l'histoire. Chacun s'y raconte, chacun s'exprime. Un cri tribal de voix qui se cognent, un immense graffiti sur le mur de la vie.
Par le Collectif Hic et Nunc.
Après avoir cherché à retrouver les sensations, les sentiments de l’enfance dans Carnet d’enfance, il me fallut partir à la recherche des violences, des émotions de l’adolescence, tendues vers une seule sensation, l’amour. L’amour physique en but ultime et la découverte de la perte dans les corps, de la noyade dans les sentiments de cette période tendue vers un seul but, l’avenir comme un graal, rêve inaccessible et forcément meilleur.
Que peut être une adolescence qui ne rêve pas son avenir ? L’âge des comptoirs ? Je me méfie de la prétention. La prétention dans l’écriture. Alors je recommence et cherche la simplicité. Nonpas la simplicité comme un manque mais comme une abstraction, une quintessence.
Jacques Courtès
Entre poésie, théâtre, un spectacle pour l'adolescence, accessible à tous. L'Age des comptoirs est un hymne à l'adolescence. Âge souvent perturbé, mal compris, ou l'être en devenir, souvent, s'abîme dans une quête d'absolu. C'est le temps des émotions primitives ; cet âge où on ne contrôle ni la violence de nos sentiments, ni la croissance de notre propre corps. Premières amours, premières violences, destinées au vide, au néant, à l'incompréhension, au mur.
Ce concert poétique débute par un solo de batterie comme un écho à une violence démesurée, qui croît comme une bête intérieure, et s'éteint dans un solo de guitare. Dans cette quête de soi, chaque langage artistique, la musique, la peinture, la danse, le verbe, interviennent comme des tentatives d'expression primitive. Les personnages se retrouvent autour du comptoir, point central de rencontre, lieu des premiers émois, rite de passage.
Il y a ceux qui passent, il y a ceux qui restent. Ceux qui se trouvent etceux qui se perdent. Trois artistes, acteurs, danseurs, musiciens racontent la même histoire dans un art différent. J'imagine un décors comme une page blanche sur laquelle se peint l'histoire, comme un choix de langage.
Page dont on ne sait pas quoi faire. On la froisse, on la gribouille, on la noircit d'encre. Chacun se raconte, chacun s'exprime. Le dessin, d'abord primitif, comme les traces que les premiers hommes nous ont laissées, devient plus cohérent et délivre son message. Un cri tribal de trois voix qui se cognent, se mélangent, échangent, circulent dans un trip adolescent comme un immense graffitis sur le mur de la vie.
Stanislas Grassian
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking : Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.